Beaucoup de consommateurs l’ignorent : l’éco-tri pour les lampes usagées existe ! Outre les verres, plastiques et métaux, le recyclage des fluides frigorigènes, les principaux polluants sont le plomb, le mercure, le cadmium, le chrome hexavalent, les polybromobiphényles et les polybromodiphényléthers, ouf ! Tous ces composants de lampes représentent environ 1,7 millions de tonnes par an en France…
Les consommateurs, plutôt concernés, ne semblent pas sensibilisés à cette pratique.
Pourtant depuis novembre 2006, une directive européenne oblige les producteurs d’équipements et d’électroniques oblige ces derniers à recycler leurs produits (Directive 2002/96/CE du 27 janvier 2003).
A l’initiative de plusieurs fabricants, qui souhaitent participer à la protection de l’environnement, un organisme a pourtant été créé pour recycler nos lampes usagées : Recylum.
Selon Hervé Grimaud, Dg de Récylum, le bilan après 6 mois d’activité est
positif. Enfin, il faut relativiser ce bilan. Ainsi la Grande
Distribution, qui représentent près de 50% des points de collecte, ne
représente que 2% de la collecte des lampes usagées. Alors que les
installateurs et les électriciens, qui représentent à peine 10% des
points de collecte, en « ramasse » plus de 20%. Les autres (gros)
utilisateurs, tels que les collectivités territoriales, les entreprises
participent « correctement » à ce recyclage depuis la Directive.
Un grand écart.
Et pour cause… Récylum intervient pour le compte de tous les
producteurs de lampes qui le « souhaitent ». Seulement faut-il le
souhaiter…
Le courant semble mal passer auprès de la Grande distribution.
Personnellement, je n’ai pas vu (beaucoup) de containers pour les
lampes usagées. Je n’ai pas « entendu », non plus, de la part des
vendeurs et des chefs de rayon « Luminaires » claironner le recyclage
des lampes. Sur les packs, si certaines grandes marques productrices
expliquent les modes de recyclage, les MDD oublient cette indication.
Un peu (beaucoup) de communication auprès du grand public permettrait
une meilleure sensibilisation. Etre responsable, oui, mais autant être
éclairé sur le sujet !
Il est urgent de communiquer sur ce recyclage ! Informer le public,
c’est être présent avec les bons mots et le bon sens : être présent sur
son passage…
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