A quelle moment telle ou telle chose devient-elle importante ? Et surtout combien de temps va-t-elle le rester ? Et combien de temps faudra-t-il à un marché pour intégrer cette importance ? De fait, peut-on influer sur le facteur temps, artificiellement, et de quelle façon ?
Une introduction emplie de questions…
Ces questions, je me les suis personnellement posé. Absent de la « blogosphère » depuis quelques semaines, je n’ai pas rédigé de note sur ce blog depuis le 4 juin dernier. Cette absence généré par un manque (volontaire) de temps m’a (un peu) préoccupé. Ai-je créé une interrogation (autre) chez mes lecteurs, fidèles et occasionnels ?
Qu’il s’agisse de ma personne par la rédaction de notes (plus ou moins) régulières…. Qu’il s’agisse des marques ou des produits qui se cessent de bombarder le marché de leurs références, ces marques se posent-elles sur l’aspect temporel de la consommation ? Très (trop) souvent, faute des résultats escomptés, ces mêmes références sont retirés du marché quelques mois plus tard. Et ce, sans se poser les (moindres) questions sur cet échec…
Pourtant les cabinets de tendances délivrent aux marques des analyses prospectives qui ont pour but d’accompagner la marque dans nos lendemains. Ces cabinets ont-ils encore la notion du temps ? La question reste sans réponse devant cet aspect « temps ». Ainsi, pour tout ce qui concerne la « nouveauté », beaucoup de marques se trouvent confrontés aux courts-circuits, parfois heureux, parfois malheureux d’événements qui se produisent dans la chronologie des évolutions présagées par les cabinets de tendance…
Quels critères pourraient donc aider les marques à installer un produit ou une référence sur le temps ?
L’interprétation des tendances relèverait alors avant tout de l’identification d’évolutions temporelles (que l’on pourrait qualifier de subtiles), et de leur influence sur le style ou la philosophie d’un produit ou d’une marque. En ce sens, l’objectif prioritaire d’aujourd’hui serait de se (re)centrer en permanence sur les valeurs (rassurantes et éternelles) d’un style bien établi ou d’une philosophie bien définie. Et ce, tout en gardant bien le « contact » avec la dynamique changeante de la réalité. Cette réalité qui est (bien sûr) en perpétuelle évolution.
Evidemment, il serait intéressant à partir de ces constats, de se
pencher sur la notion de « changement ». Le changement qui dans la
(cette) réalité est à visage multiple : climatique, technologique,
scientifique, politique, esthétique, etc. Hic ! Je vous assure de faire
une note sur cette notion…selon le temps que je pourrais y consacrer.
Merci de votre lecture cher(es) blogueurs(euses) !
Note : l’emploi de mot entre parenthèse à l’envi est volontaire….
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