Quelque soit sa richesse humaine, la survie de l’entreprise passera par le savoir, la compétence et le potentiel…
Savoir en linguistique…
En linguistique, le « savoir » possède un sens double, selon son utilisation en tant que verbe ou en tant que nom. Du verbe de sens plein, le sujet désigne le plus souvent une personne physique ou morale, douée de conscience. Le complément d’objet direct premier désigne, quant à lui en tant que nom, un objet de connaissance qui est concret ou abstrait, existant ou non, présent ou absent.
Savoir en sémantique…
En sémantique, le mot savoir est la possibilité d’appréhender par l'esprit, c’est-à-dire d’avoir la connaissance complète de, ou de pouvoir affirmer l'existence de. Ainsi, dit-on : « Savoir le pourquoi et le comment d'une chose. ». Cette appréhension se fait par un acte cognitif, à la fois conceptuellement et en organisant un système rationnel. Souci alors de ceux ou celles qui prétendent « Tout savoir ! ».
Savoir en révélation…
Posséder la science universelle, c’est avoir dans l'esprit, la révélation de l'existence, de la réalité, de l'identité, de la vérité de quelque chose. Le savoir se révèlerait-il par la présence d’esprit d’un ensemble de connaissances rationnelles ? Le savoir se révélerait-il en apportant simplement des représentations, des concepts, des idées, des notions, des images, des affects, des talents, des compétences, des potentiels ? Oui, certainement… sauf que le savoir ne se révèle pas.
Savoir en élévation…
Comment s’acquiert donc cet ensemble de connaissances rationnelles ? Souvent acquises par l'étude et par la réflexion, l’ensemble constitue une synthèse ordonnée sur un objet de connaissance. On pourrait assimiler le mot connaître pour bien comprendre. Ne dit-on pas « savoir quelque chose par intuition, par raisonnement ». En remplacez le mot par connaître, cela ne fonctionne pas ! Connaître n’est pas savoir ! L’accent est mis sur la compétence particulière, qui accompagne ou conditionne le savoir.
Savoir en pratique…
Le savoir serait d’être en mesure de pratiquer une activité de façon suivie. Cela pourrait signifier de posséder la science et la pratique d'une science, d’un art, d’une technique. Mais, posséder ne signifie pas pratiquer pour autant. Savoir, c’est être compétent dans sa partie. Evaluer une connaissance ou une compétence est aisé, plus difficile d’évaluer un savoir, sauf à ce que ce dernier lui soit personnellement démontré. Et c’est toute la subtilité du savoir ! Difficile d’évaluer quelque chose qui est, pour partie, une « œuvre » de l’esprit.
S’avoir en savoir…
Si nous prenons, la définition du « dictionnaire social », le savoir (stricto sensu) est l’ensemble des connaissances générales et spécialisées à posséder. Il peut s’agir de connaissances théoriques ou de la maîtrise de certaines techniques. Difficile de s’y retrouver dans toutes ces définitions… Pourtant, le mot ne connaît qu’un seul sens double : verbe ou nom. Utilisé comme verbe, l’individu entre donc dans une action ; et en tant que nom, il désigne un objet de connaissance. Que retenir alors ? Allez savoir !
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