L'Ukraine tombe dans le chaos... Le président russe Vladimir Poutine a appelé à une Ukraine neutre et fédérée, c'est-à-dire, faible, vulnérable aux pressions de Moscou et susceptible d'y être un jour rattachée...
Au regard de nombreux exemples historiques, envoyer les chars russes dans l'est de l'Ukraine pourrait être une erreur...
Pour la Russie, le coût de l'annexion de la Crimée est important. Poutine a mis en péril la fragile économie russe. Il s'est, de plus, attiré les soupçons de la communauté internationale, à faire sortir l'Europe et l'Otan de leur coma stratégique, habituel en pareille situation. Dans le même, la concurrence étrangère frétille et s'agite sur l'un des produits phare de la Russie : le gaz naturel.
Si Poutine pensait, en s'emparant de la Crimée, tenir le reste de l'Europe de l'Est au garde-à-vous, il a obtenu l'effet inverse. Les sentiments antirusses se renforcent...
L'arrogance de Poutine se fonde sur sa conviction à savoir s'y prendre avec ses voisins russes. N'a-t-il pas occupé deux province de Géorgie ? N'a-t-il pas lançé une cyberguerre contre l'Estonie ? N'a-t-il pas menacé la Pologne sur son indépendance énergétique avec le gaz de shiste ? N'a-t-il pas joué sur la dépendance des clients du gaz russe ? N'a-t-il pas cherché à enflammer les minorités russophones un peu partout ?
Avant l'annexion de la Crimée, la popularité de Poutine était déjà basse. Les Jeux de Sotchi n'ont pas permis de relever le niveau... Depuis l'annexion, sa côte a considérablement remonté. Mais, à force, cela le perdra...
Quand un stratège est trop confiant, cela les amène à aller trop loin. Napoléon, Hitler sont des exemples de figure de l'Histoire qui ne trahissent pas...
Le but ultime de Pourine est de redonner à la Russie la puissance de l'ex-URSS
Mais, la rancune et le sentiment d'avoir un destin à accomplir sont de mauvais conseillers...
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