Le Réseau canadien du commerce équitable (CFTN) est un organisme sans but lucratif qui travaille en collaboration avec la société civile et intervenants de l'industrie pour faire avancer la sensibilisation et soutien au commerce équitable au Canada. Il prend en charge la collaboration et les meilleures pratiques au sein du mouvement du commerce équitable pour augmenter les engagements du Canada en matière de responsabilité sociale internationale.
La campagne orchestrée par l'Agence RethinkCanada (bureaux à Montréal, Toronto et Vancouver) a pour but de rappeler l'importance du commerce équitable qui garantit les conditions de travail dignes et une rémunération juste pour les ouvriers.
Le concept est "The label doesn’t tell the whole story » (traduire par « l’étiquette ne vous raconte pas toute l’histoire »).
Traduction : 100% coton. Fabriqué au Bangladesh par Joya qui a quitté l’école à l’âge de douze ans pour aider ses deux frères et sa mère récemment veuve. Son père a été tué dans l’incendie qui a ravagé l’usine de coton où il travaillait. Elle travaille maintenant dans le bâtiment juste en face de l’usine incendiée. Un rappel constant du risque qu’elle prend tous les jours. L’étiquette ne raconte pas toute l’histoire.
No comment...
Traduction : 100% coton. Fabriqué en Sierra Leone par Tejan. Les premières fois, il a caché à sa famille qu'il toussait du sang. Il ne pouvait pas accéder à un traitement médical et il ne pouvait pas risquer de perdre son emploi q'u'il avait depuis longtemps, à la plantation de coton. Un jour, son malaise n'a pu être ignoré. Le diagnostic était l'empoisonnement par les pesticides. Le manque de vêtements de protection appropriés l'a tué avec une leucémie à l'âge de 34. Il a deux filles. L'un d'eux commence à travailler à l'usine de l'année prochaine. L'étiquette ne dit pas toute l'histoire.
No comment...
100% coton. Fabriqué au Cambodge par Behnly, neuf ans. Il se lève à 5h00 tous les matins pour se rendre à l'usine de confection où il travaille. Il sera épuisé quand il arrivera et épuisé quand il en partira. Il s'habille à la légère car la température dans la pièce atteint 30 degrés. La poussière lui remplit son nez et sa bouche. Il gagnera moins d'un dollar pour un jour passé dans une chaleur suffocante. Un masque coûterait la société dix cents. L'étiquette ne dit pas toute l'histoire.
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