ALEXSENS - SEMANTIX

La fin des opticiens ?

    La société canadienne Ocumetics Technology Corp, située à Surrey / Colombie Britannique (au Sud-Est de Vancouver), va donner du fil à tordre aux opticiens. D’ici deux à trois ans, elle va mettre sur le marché une lentille bionique.

Rempart contre la cataracte, l’opération durera une dizaine de minutes en ôtant le cristallin naturel pour le remplacer par la lentille d’Ocumetics. Celle-ci assure une vision trois fois supérieure à ce qui existe. Voir le site pour en savoir plus, sinon également le très sérieux site de Business Insider y fait également allusion... A suivre !

 

 

 

 

 

Chihira Aiko, Hôtesse d’accueil 2.0

Le grand magasin de luxe Mitsukoshi s’est doté d’un robot humanoïde pour accueillir ses clients…

Baptisé Chihira Aiko, ce robot (1m65 pour 75kg – 45 moteurs dont 15 dédiés à l’expression du faciès) trouble le regard de ceux et celles qui croise le sien…

 Chihira Aiko salue les clients du magasin dans la plus pure tradition d’accueil japonaise et leur délivre des renseignements.

Elaboré et construit par Toshiba, le robot est plutôt réaliste. Vêtu(e) d’un kimono, Chihira parle la japonais et son visage revêt les traits et les mouvements d’un humain… En dehors d’un salut et de diriger les clients, il/elle n’est pas encore capable de répondre à des demandes spécifiques, mais c’est pour bientôt…

Les japonais, à la pointe de cette technologie, sont également très friands de l’apparition et du développement de ces « machines », y compris de leur « exploitation ».

Les européens, qui ne sont pas en reste en terme de technologie, sont beaucoup moins à l’aise avec ce développement, principalement pour des raisons sociales, comme l’emploi.

En attendant, on peut se poser la question du genre. Sur quels critères doit-on se fonder pour répondre à la question du genre, féminin ou masculin ?

En cas de remplacement d’un emploi, les droits seront-ils les mêmes ?

 

A suivre…

 

 

 

Prise de conscience contre prise de cachets...

Dans l’histoire des accidents d’avion, jamais les conclusions de la cause à effet n’ont été aussi rapides. A ce jour, alors même qu’aucun rapport officiel (BEA, ministères, nations, etc.) n’a été rendu, tout le monde semble connaître « la » vérité…

Par ailleurs, si ce que la presse allemande raconte ces derniers jours est avéré (un pilote qui a des antécédents psychiatriques connus et qui est sous traitement), il faut quand même admettre qu'on est un peu au-delà du simple « pas de chance » et du « on ne pouvait pas s'en douter ».

La France serait l’un des premiers pays consommateur d’antidépresseurs… Cela vous fait-il réfléchir autrement ?

Certes, le cerveau humain est une boîte noire difficilement déchiffrable…
Questions complexes qui mérité d’être discutée : à partir de quand doit-on exclure quelqu'un de certains métiers ? Quelle est la part de risque acceptable ? Qui prend la décision ?

Crash de sémantiques et (contre)sens

Devant un tel drame, l’Homme devrait prendre du recul, avoir un soupçons de compassion et de pensées auprès des familles des victimes, qui qu’elles soient.

Les médias, comme d’habitude et sans jamais se remettre en cause, veulent sur des questions justement posées, connaître les réponses (qui relèvent de l’impossible).

Exposition de la marque ou non ?

Ce qui est surprenant, dans l’actualité de ces deux derniers jours, est que l’on parle du « Crash A320 », et non pas du « Crash Germanwings », alors que, précédemment, on (la presse tout comme les gouvernements) nous a longuement parlé du « Crash Malaysian Airlines », voire du « Vol 370 » (de la Malaysian Airlines, toujours, mais c’est le numéro du vol, non le type d’avion) et non du « Crash Boeing 777 »… !

Alors qui décide quoi et comment ?

Je n’ai pas la réponse, et si un/une de mes lecteurs/trices peuvent me l’apporter, je suis preneur…

Car, nommer un drame, devrait répondre à des critères. Prend-t-on le nom de la compagnie, ou le type de l’appareil, ou le numéro de vol, ou encore le lieu de l’accident ?

Pour les familles des victimes comme pour les fabricants d’appareils, cela doit avoir une importance…

Dans le cas du crash de l’Airbus 320 du Vol 4U9525 de la compagnie aérienne (ligne low-cost) Germanwings, filiale de Lufthansa (ligne règulière), il est question du type de l’appareil, qui sous-entend la marque « Airbus »…

Airbus, consortium européen, qui concernent entre autres, l’Allemagne, la France et l’Espagne… Allemagne et Espagne, deux pays touchés (entre autres) par le nombre de leurs ressortissants dans l’aéronef, et la France, lieu de l’accident…

No comment…

Enfin, le Président de la France, dans les premières heures de l’accident, s’exprime sur l’absence de ressortissants français dans les passagers… Quelle importance cette information a-t-elle réellement ?

Personnellement, aucune… Son chargé de communication aurait du lui passer un papier avec l’expression suivante « J’apprends à l’instant un accident d’avion dans les Alpes françaises, …/…,  des ressortissants européens… /… il faut attendre d’en savoir plus …/… ».

Pourquoi ? Parce que : Vol entre l’Espagne et l’Allemagne = surement des européens... Type de l’aéronef = Europe... Secours et sécurité = Europe…

Quand je vous dis que les mots donnent du sens, selon la manière et le contexte dans lesquels ils sont employés…

Je Suis Charlie

CharlieHebdo : 12 morts, 4 blessés graves, 67.999.498 meurtris.

 

 

Honneur aux victimes, soutien aux familles des victimes, et défendons notre liberté d'expression en cette France meurtrie par ces barbares qui n'ont même pas le respect de leur propre religion...

 

Signez sur https://secure.avaaz.org/fr/avec_charlie_4/?cYEZRib

 

Beyrouth...

Beyrouth > Coupures d'électricité, crise économique, malaise social, clivages politiques accrus, tensions communautaires, vacance de la présidence, attentats... Face à l'ambiance générale quelque peu délétère, « L'Orient-Le Jour » se lance un défi : trouver une bonne nouvelle chaque lundi. Journaux français et européens devraient s'en inspirer...(de la bonne nouvelle, NDR !).

Le responsable politique ment, le journaliste déforme...Où allons-nous !

Il est bien regrettable d’entendre une responsable politique, qui plus est ministre, s’écrier sur un plateau TV (soirée électorale des européennes du dimanche 25 mai) : « C’est inquiétant car un Français sur quatre a voté Front National ». Je cite là, Ségolène Royal.... Expression reprise systématiquement par des journalistes de toutes chaînes audio&visuelles… Déjà, la ministre aurait du se faire reprendre : « un électeur sur quatre, et non un Français sur quatre »… Ce n’est pas tout à fait la même chose !

Il est regrettable aussi qu’aucun journaliste, à défaut de responsables politiques, n’est eu la présence d’esprit de contredire le FN en exprimant qu’il était le premier parti de France. Il l’est dans le contexte de cette élection européenne, c’est tout. Et il est important de relier cela au 58% d’abstention.

Les journalistes ne vont pas jusqu’au bout. Les rédacteurs du site Contrepoints ont ainsi réalisés de très beaux graphiques. Seulement, dans la répartition des pourcentages, Contrepoints a omis de préciser les 5,9% représentant tous les mouvements minoritaires, ayant obtenu quelques suffrages (NousCitoyens, Nouvelle Donne, Pirate, etc.). Voir ci après ce graphique...

Je me suis exprimé pour une Europe !

Je dois également respecter le choix extrême de mes conscitoyens, c'est le jeu de la démocratie...

Je regrette que les responsables politiques ne soient pas à la hauteur…

Je regrette que les journalistes préfèrent former qu’informer, parce qu’à force de perdre du sens, ces deux mondes déforment l’information !

Rejet d'Europe à l'Ouest, demande d'Europe à l'Est...

Si les principaux dirigeants européens (notamment ceux de France, de Grande-Bretagne, du Danemark, et de l'Autriche) où l’extrême droite s’est imposée, n’avaient pas le sourire, Jan Tombinski, l'ambassadeur de l'UE à Kiev, lui, l’avait !

Parce que, malgré une partie de l’est du pays prorusse, les quatre cinquièmes des électeurs ukrainiens ont pu exercer leur droit de vote et que, au bout du compte, la masse critique était là, incontestable. Ils ne sont pas Européens et veulent de « l’Europe » ! Allez comprendre les européens qui le sont déjà, et qui rejettent cette Europe que les Ukrainiens envient (pas seulement les Ukrainiens, d’ailleurs…) !!!

Redonnons un sens à l'Europe

 

 

 

Appel d’Europe et Entreprises pour les élections européennes de mai 2014

 

Pour une union économique renforcée d’ici à 2020

1 L’Europe subit une crise profonde parce que ses Etats ne sont toujours pas prêts en 2014 à l’union économique qui devait encadrer l’union monétaire mise en place en 1999 :

• quinze années ont été perdues dans les mirages du chacun pour soi, ce qui nous inflige un handicap majeur dont nous n’avons pas fini de payer la facture ruineuse dans une compétition mondialisée ;
• aucune leçon n’a été tirée de l’échec de la stratégie de Lisbonne qui prétendait en 2000 faire de l’Europe l’économie « la plus compétitive du monde » à l’horizon 2010 : sa méthode basée sur des échanges de bonnes pratiques nationales s’est révélée illusoire, alors que l’impasse délibérée sur tout renforcement de l’intégration communautaire s’est révélée fatale ;
• l’actuelle stratégie Europe 2020, qui réédite les mêmes erreurs sous le couvert brumeux d’une croissance « intelligente, durable et inclusive », est promise au même sort, prisonnière d’une logique suicidaire : on ne change pas une stratégie qui perd…

 

2 Une seule issue demeure pour sortir l’Europe de cette situation critique de défiance mutuelle et d’échec collectif : mettre enfin l’UEM sur ses deux jambes en dotant l’euro d’une union économique renforcée, sans laquelle nous ne rattraperons pas nos retards dans la compétition mondiale. C’est pourquoi le contrat de législature du nouveau Parlement et de la nouvelle Commission devra se fixer une urgence d’objectif et une urgence de moyens :

• résorber en cinq ans, avec une feuille de route 2020 pertinente donc recentrée, les lacunes d’intégration économique accumulées à nos dépens depuis quinze ans ;
• privilégier, tout en les rénovant, les moyens communautaires qui ont fait leurs preuves, contrairement aux alternatives intergouvernementales qui ne marchent pas.

 

3 Alors que nos Etats gaspillent la moitié du PIB en prés carrés déconnectés, le principal chaînon manquant d’une union économique renforcée est le déficit d’approche budgétaire commune. Elle seule pourrait créer un effet de levier capable de relancer la croissance et l’emploi, les corsets imposés aux budgets nationaux pour discipliner leurs comptes ayant réduit à néant leurs propres marges de manœuvre. Une priorité devra être la mise en place dès 2015 d’un Institut budgétaire européen préparant une mise en cohérence des finances publiques, comme l’Institut monétaire européen l’avait fait pour l’euro. Il faudra notamment :

• amorcer une politique financière commune, avec un Trésor européen pouvant émettre des « eurobonds » facilitant l’intégration et le redressement économique ;
• encadrer les politiques fiscales par une harmonisation minimale de leurs règles, assiettes et taux, incluant un « serpent » écrêtant les taxations abusives comme les concurrences déloyales dans un système stabilisé et attractif aux investissements ;
• assurer des finances publiques eurocompatibles, avec un budget européen réévalué de 1 à 5% au moins du PIB, doté de ressources propres consolidées pour mutualiser à moindre coût les dépenses d’intérêt commun, seul moyen pour résorber la dette et desserrer la pression fiscale tout en renforçant la protection de nos intérêts collectifs.

 

4 Cette mise en cohérence budgétaire devra aller de pair avec une mise en cohérence européenne de nos moyens de production, en encourageant nos entreprises à :

• créer des sous-traitances économiques innovantes à l’échelle européenne, avec des réseaux d’euro-entreprises de toutes tailles, notamment attractifs pour les PME ;
• se doter de statuts européens d’entreprises, mutuelles, coopératives et associations adaptés à ces besoins, statuts inexistants après un demi-siècle de marché commun ;
• s’appuyer sur des brevets européens opérationnels, des europartenariats public/privé efficaces et des ouvertures mutuelles de marchés publics aptes à stimuler nos investissements d’avenir, tels qu’énergie, biotique, robotique, défense et sécurité.

 

5 Cette mise en place d’une union économique renforcée des Etats et des entreprises devra s’accompagner d’une nouvelle feuille de route européenne des relations sociales avec :

• la participation directe des partenaires sociaux à sa définition et sa mise en œuvre ;
• des normes sociales redéfinies en fonction d’une intégration renforcée (cf. formation, emploi, mobilité, conditions de vie et de travail, consolidation des régimes sociaux) ;
• une intensification des échanges éducatifs, universitaires et professionnels, assurant aux nouvelles générations la complémentarité forte d’une vraie identité européenne.

 

6 En élisant leurs représentants au Parlement, les Européens, qui sont en droit de reprocher à l’Europe non ce qu’elle a fait mais ce qu’elle n’a pas fait, ont le devoir de réagir pour :

• ne pas laisser le débat public piégé entre les défenseurs affaiblis de l’Europe incohérente que nous subissons aujourd’hui et les imprécateurs virulents d’une mise au rencart de l’Europe qui nous enlèverait tout espoir demain ;
• rassembler, par delà les affiliations politiques, une majorité d’électeurs et de députés pour qu’une telle union renforcée face à la mondialisation ne soit plus un rêve, et moins encore un regret, mais le grand chantier mobilisateur des cinq années à venir.

 

Europe & Entreprises : Maison de l’Europe 35 rue des Francs-Bourgeois 75004 PARIS  –  Président : Philippe LAURETTE - Délégué Général : Bruno VEVER

- Tél : 06 30 41 99 09 - E-mail : [email protected] -

Rédacteur en chef de la Lettre Europe & Entreprises : François-Xavier BELLEST

Association Loi 1901 - N° Siret : 353 607 914 000 36

 

 

 

Vous avez dit « journée » de l’Europe…

Alors même que nous devrions être dans le mois de l’Europe… , difficile pour les citoyens européens de savoir que le 9 mai est « LA » journée de l’Europe… En France, les citoyens sont, pour la majeure partie, en « week-end »… le fameux pont du 8 mai… Dommage que nos Etats-membres, tout comme les institutions européennes ne communiquent pas plus que cela…

Poutine : effet boomerang en vue...

 

 

 

 

 

 

L'Ukraine tombe dans le chaos... Le président russe Vladimir Poutine a appelé à une Ukraine neutre et fédérée, c'est-à-dire, faible, vulnérable aux pressions de Moscou et susceptible d'y être un jour rattachée...
Au regard de nombreux exemples historiques, envoyer les chars russes dans l'est de l'Ukraine pourrait être une erreur...
Pour la Russie, le coût de l'annexion de la Crimée est important. Poutine a mis en péril la fragile économie russe. Il s'est, de plus, attiré les soupçons de la communauté internationale, à faire sortir l'Europe et l'Otan de leur coma stratégique, habituel en pareille situation. Dans le même, la concurrence étrangère frétille et s'agite sur l'un des produits phare de la Russie : le gaz naturel.

Si Poutine pensait, en s'emparant de la Crimée, tenir le reste de l'Europe de l'Est au garde-à-vous, il a obtenu l'effet inverse. Les sentiments antirusses se renforcent...

L'arrogance de Poutine se fonde sur sa conviction à savoir s'y prendre avec ses voisins russes. N'a-t-il pas occupé deux province de Géorgie ? N'a-t-il pas lançé une cyberguerre contre l'Estonie ? N'a-t-il pas menacé la Pologne sur son indépendance énergétique avec le gaz de shiste ? N'a-t-il pas joué sur la dépendance des clients du gaz russe ? N'a-t-il pas cherché à enflammer les minorités russophones un peu partout ?

Avant l'annexion de la Crimée, la popularité de Poutine était déjà basse. Les Jeux de Sotchi n'ont pas permis de relever le niveau... Depuis l'annexion, sa côte a considérablement remonté. Mais, à force, cela le perdra...

Quand un stratège est trop confiant, cela les amène à aller trop loin. Napoléon, Hitler sont des exemples de figure de l'Histoire qui ne trahissent pas...

Le but ultime de Pourine est de redonner à la Russie la puissance de l'ex-URSS

Mais, la rancune et le sentiment d'avoir un destin à accomplir sont de mauvais conseillers...

Raseef22, l'autre média...

Raseef22 pour « raseef », trottoir en arabe, et « 22 » pour les 22 pays de la Ligue arabe.

Les trottoirs de (certains) pays arabes ont été foulé par des milliers et des milliers de pieds… Certains ont pris leurs jambes à leur cou, et ont détalés, d’autres ont été tués dans des affrontements, d’autres ont décidé de créer un média différent.

Fondé en août-septembre 2013, au Liban, Raseef22 se veut être un observateur des mouvements sociaux, politiques et culturels qui traversent le monde arabe. Créé par cette nouvelle génération qui n’entend pas se faire dicter par les grands médias. Le journal est bilingue arabe-anglais et tente de couvrir par des articles de qualité et en totale indépendance le Moyen-Orient, en attendant de poursuivre leur aventure d’informer l’ensemble des pays de la Ligue.

Rédigé à 02:09 dans Point de vue sociétal | Lien permanent | Commentaires (0)

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Par une décision du 14 juin 2013, le Conseil de l’Union européenne a avancé les dates des élections dans l’ensemble des États membres de l’Union européenne à la période du 22 au 25 mai 2014, afin de favoriser la participation des électeurs. Ces élections devaient avoir lieu en juin 2014…

Ainsi, le jeudi 22 mai, ce sont les citoyens européens des Pays-Bas et du Royaume-Uni qui voteront en premier. Le lendemain, le vendredi 23 mai, l’Irlande et la République Thèque (1^er jour). Le samedi 24 mai, Chypre, une partie de l’Outre-mer française, l’Italie (1^er jour), la Lettonie, Malte, la République Tchèque (2^ème jour) et la Slovaquie voteront à leur tour. Enfin, le dimanche 25 mai 2014, les élections européennes se dérouleront dans les États membres suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Italie (2^ème jour), Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède et Slovénie.

Depuis les dernières élections européennes, les règles du jeu ont changé. Désormais le Parlement européen a plus de pouvoir. Celui de déterminer la direction politique de l’Union européenne et celui d’influencer le quotidien de chacune et chacun d’entre nous. Un Parlement européen plus puissant signifie davantage d’influence pour tous, aux fins de changer ce qu’il faut ou de conserver ce qui doit l’être.

Dommage que le débat sur l’élection européenne ne s’invite pas dans les médias, au comptoir des zincs, et encore moins au sein de débats de nos gouvernants.

L’Europe ne passionne pas autant que des élections nationales ou locales. Ainsi, la France n’est-elle pas paralysée par ses élections municipales ? Depuis leurs dernières élections municipales, en France les règles du jeu ont elles aussi changé. Désormais pour les communes de plus de 1 000 habitants, les conseillers municipaux seront élus au scrutin proportionnel, de liste, en application de la loi du 17 mai 2013. Jusqu'à présent seules les communes de 3 500 habitants et plus étaient concernées. Seront également élus les conseillers communautaires représentant les communes de 1 000 habitants et plus au sein des EPCI à fiscalité propre.

L’Europe ne passionne pas... Cependant, d’une voix quasi unanime, les Européens ont envie d’une Europe en marche. Le regret des Européens ne résiderait-il pas dans leur difficile appréhension du fonctionnement de l’Europe ? Tout comme la difficulté des Européens à identifier les individus qui font fonctionner cette Europe !

L’Europe et les dirigeants européens n’ont-ils pas assez bien expliqué à ses citoyens ce qu’ils sont, ce qu’ils font et comment ils le font ?

Normal que l’Europe ne passionne plus. Passer de quelques États membres (six à l’origine) à 28 sans expliquer ni communiquer le fond et la forme, ça finit par lasser…

Qui plus est, les premières élections européennes ont eu lieu en 1979. 500 députés à élire, ça allait encore… Mais, en 2014, il y en aura près de 750 ! 

Les élections européennes de 2014 seront les premières depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, qui a renforcé le rôle des députés européens dans le processus d'élaboration des politiques de l'UE. L’enjeu est donc capital pour l’Union européenne tant le Parlement est l’organe représentant le mieux les citoyens européens. Dépasser les intérêts nationaux et mobiliser les citoyens européens, tels seront les enjeux de ces élections européennes de 2014.

Pour résumer, je reprends ci-après une déclaration de Viviane Reding, Vice-présidente de la Commission chargée de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté : « L’Europe ne peut pas se construire sans la participation des Européens. Il est donc essentiel que les citoyens aient leur mot à dire sur les transformations et l’évolution future de l’Union européenne. ».

Pour ce faire, une campagne d’information et de communication a donc été mise en place par le Parlement. L’avez-vous vu ?

ACT.REACT.IMPACT ou AGIR. REAGIR. ACCOMPLIR. : 3 mots pour une élection… 3 mots forts qui devraient avoir une réelle visibilité. Ce n’est pas gagné !

Voici quelques visuels :

                    

De plus, il est intéressant de noter que ces trois mots sont suivis d’une ponctuation finale. Pas de point d’exclamation pour affirmer et impulser une dynamique. Non, ces mots de résolutions suffiront-ils à entraîner tous les citoyens en âge de voter vers les urnes ? Le Parlement y croit !

Pour compléter, et cela n’engage que moi, en dehors de visuels en langue anglaise, je n’en ai pas vu dans les langues des autres États membres de l’Union européenne…

La campagne est censée venir compléter les mesures proposées par la Commission pour intéresser davantage les citoyens à ces élections.

Les élections constitueront un véritable test de la confiance des Européens dans la capacité de l'Europe à résoudre ses problèmes actuels et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour chacun de nous.

La campagne comportera quatre phases. La première phase commence maintenant, avec la présentation de la ACT.REACT.IMPACT de base. Cette phase a pour but d'expliquer les nouveaux pouvoirs du Parlement européen et leurs implications pour les personnes vivant dans l'UE.

La deuxième phase, d'octobre à février 2014, mettra l'accent sur cinq thèmes principaux : l'économie, l'emploi, la qualité de la vie, la finance et l'UE dans le monde - à une série d'événements interactifs dans les villes européennes.

La troisième phase, la campagne électorale proprement dite, commence en février. Elle se concentrera sur les 22-25 mai, dates des élections. Ces dates seront ajoutées au logo, les élections approchantes.

 

 

 

 

Après les élections, la phase finale mettra l'accent sur le nouveau Parlement européen élu, son élection du prochain président de la Commission européenne et l'inauguration de la nouvelle Commission.

Le logo avec l'ACT.REACT.IMPACT de référence souligne que les électeurs européens peuvent exercer leur pouvoir, par les urnes, afin de déterminer la forme future de l'Europe.

L’année 2013 est celle de la citoyenneté européenne, instituée en 1992 par le traité de Maastricht. « Est citoyen européen toute personne ayant la nationalité d’un Etat membre », précise cet extrait de l’article 20 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne.

En glissant le logo ACT.REACT.IMPACT dans Google Images, il est navrant d’obtenir… 187 réponses (au jour où je rédige ce post, bien sûr !) !

Cela voudrait sous-entendre que 187 liens recensent cette image… Ôtez les liens des institutions européennes, et alors ils restent très peu de liens d’information et de communication. En espérant, bien sûr, qu’il existe beaucoup plus de liens d’ici votre lecture de cet article.

J’ai déjà pris parti pour un manque de communication de l’UE dans un de mes précédents articles, je confirme mon point de vue ! Ce manque de visibilité sur ces élections très importantes est bien regrettable…

 

 

En visite officielle en France, en ce mois de juin 2012, où il a rencontré le président français François Hollande, le premier ministre canadien Stephen Harper a qualifié la zone euro de « projet a demi complété » car, selon lui, de grandes structures institutionnelles, telles qu’une autorité bancaire centrale, font défaut.

Et c’est d’un ton ferme et déterminé que le ministre canadien des Finances, Jim Flaberty a fait savoir à la France et aux pays de l’Union européenne, que le Canada ne financera pas les banques européennes en difficulté. Aux prises avec de graves difficultés économiques, c’est à l’UE et à elle-seule que revient la capitalisation de ses banques. Pour le Canada, qui a verrouillé son système bancaire et a ainsi protégé le pays d’une crise majeure, l’UE doit faire comme les Etats-Unis, recapitaliser ses banques, et non recourir à l’aide d’autres pays, hors zone euro.

Jim Flaberty s’exprimait ainsi dans la presse canadienne : « Certains pays de la zone euro n’ont pas su faire face à leur crise financière. Ils doivent le faire non seulement dans l’intérêt des pays de la zone euro, mais également dans l’intérêt du reste du monde, et ce, afin d’éviter la contagion des banques et une autre crise du crédit comme cela s’est passé il y a plusieurs années. Contrairement à ce que propose le leader du NPD, la solution n’est pas de prendre des milliards de dollars provenant de l’argent des contribuables et de les donner aux pays européens ».

Selon les informations qui circulent, le FMI ferait état d’un rapport qui précise que les banques espagnoles auront besoin d’un minimum de 50 milliards d’euro pour assurer leur survie. Si les pays de la zone euro lui demandent une aide financière, il est certain que le Canada n’accèdera pas à cette demande. Pour les Canadiens, les pays de la zone euro sont parmi ceux les plus riches au monde. Ainsi pour Jim Flaberty : « Ils peuvent gérer leurs propres affaires avant de s’adresser à d’autres pays pour renflouer leurs coffres. La réponse sera la même si le FMI demande un coup de pouce financier d’Ottawa », a-t-il expliqué aux journalistes.

Pour Jim Flaberty « Le FMI a surtout comme mission d’aider les pays pauvres dans le monde. Le Canada a toujours été un participant important. Nous allons continuer de le faire, mais les Européens doivent s’attaquer à leurs propres problèmes avant de demander aux autres [de le faire]. ».

Européens, vous n’êtes pas chanceux : ne comptez donc pas sur le voisin canadien pour sortir nos banques de la misère !

Les élections législatives islandaises se sont tenues le 27 avril 2013 …

Le moral des Islandais –pourtant sortis de « leur » crise– est au plus bas, comme leurs salaires. Les dernières élections ont renversé les sauveurs de la crise, la « gauche » islandaise, pour remettre en selle les « conservateurs », ceux-là mêmes qui avaient précipité le pays dans la crise bancaire.

Les médias se sont peu intéressés à cette île qui, sans jeu de mots, renaît de ses cendres…

Quatre ans après l’effondrement de son système bancaire, l’Islande a retrouvé une certaine stabilité. C’était l’un des premiers pays « européens » à faire face à la menace de faillite…

Depuis, d’autres crises ont éclaté dans les pays membres et ces derniers pourraient s’inspirer de la méthode islandaise pour surmonter les leurs. Contrairement à ces autres, l’Islande n’a pas renfloué ses banques avec l’argent du contribuable. Les « banksters » ont été confrontés à la justice, puis condamnés et emprisonnés. Whaouh ! Cela suscite un certain courage et de l’admiration…

Plus de la moitié de la dette à l’étranger a été remboursée et le taux de chômage a été ramené à moins de 5% contre 10% en 2009. La croissance économique atteint 2% alors qu’elle était à - 7% au plus haut de la crise en 2009.

Comment l’Islande est-elle parvenue à ces résultats ?

Loin de l’austérité aveugle appliquée à certains pays de l’Union Européenne, l’Islande a appliqué une politique économique drastique mais cohérente. Licenciements, réductions des prestations sociales, réductions des salaires, coupes dans le secteur de la santé et le social, toutes ces économies ont été réalisées avec consensus et discernement. Les 320 000 Islandais ont perdu près d'un tiers de leur pouvoir d'achat. Loin de manifester, ils retroussent leurs manches. Le bâtiment et l’agriculture ont bénéficié de plans de relance et les Islandais surendettés d’aides de l’Etat pour réduire ces dettes. Les plus hauts revenus ont vu leurs impôts augmentés. La TVA, quant à elle, est à un niveau de 25,5%.

La victoire du centre-droit d’avril dernier enterre probablement la candidature de l’Islande à l’Union européenne, qui avait été lancée en 2009 par la gauche.

Vous me direz, à juste titre, que les Islandais sont parvenus à « sortir » de la crise grâce la dévaluation de la couronne, dont la valeur a été divisée par deux après la chute du système bancaire. La pêche, l’agriculture et le développement spectaculaire des entreprises technologiques ont permis également de rétablir la croissance.

Pour gérer les faillites déclarées et non déclarées de certains pays européens ne devrait-on pas, plutôt que débattre ici et là de « sortir » de l’euro, envisager de le dévaluer pour assainir les économies des pays membres ? Avant l’UEM, une dévaluation de la monnaie permettait de retrouver de la croissance.

Dévaluer l’euro, afin de raviver la compétitivité dans l’ensemble des économies, est-ce souhaitable ? Et est-ce possible ?

Beaucoup de citoyens posent la question, sans obtenir de réponses ! Et pour cause, les médias ne s’y intéressent pas, ou si peu.

De mon point de vue, c’est possible !

Dans le cadre de l’euro, il faudrait plutôt envisager d’organiser une « dépréciation » plutôt qu’une dévaluation. Les autorités européennes ont les outils pour affaiblir l’euro. Elles peuvent agir par le discours en affirmant que l’euro est surévalué, mais également sur la baisse des taux et parallèlement en vendant de la devise sur les marchés pour augmenter son bilan. Les outils existent donc bien.

Mais si déprécier l’euro est possible, mais est-ce seulement souhaitable ?

Déprécier, c’est reconnaître ses erreurs de politiques monétaires. Donc, ce n’est pas gagné ! Et déprécier, c’est utiliser un outil homogène pour des économies hétérogènes. Dans un Etat fédéral (comme les Etats-Unis, par exemple), la zone monétaire est agrégée. Mais l’Europe n’est pas une Fédération, encore moins un Etat. Et si la zone euro conserve globalement une balance commerciale équilibrée, les situations nationales sont très disparates. Déprécier l’euro reviendrait à accentuer encore ces disparités dans les économies des pays membres. La compétitivité allemande serait mise en surchauffe alors que d’autres retrouveraient leurs marges de compétitivité perdues.

Enfin, déprécier l’euro dans le contexte de la crise mondiale pourrait probablement être un facteur d’inquiétude sur les actifs européens. Et rendre inquiets la Chine, les Etats-Unis, l’Inde et d’autres encore, les dirigeants européens ne le veulent pas…

Tout comme l’Islande, la dépréciation de la monnaie européenne n’est pas une information traitée dans les médias. Un pays membre qui menace de se retirer de l’Euro est plus « vendeur ».

Loin de ces cas de figure, ce qui semble le plus important reste la construction de l’Europe. Cette Europe est encore bien fragile. Ne devrait-elle revenir à ses fondamentaux pour mieux dépasser la crise ?

Architecture de la représentation de l’Europe

Alors que l’Europe, dans ses organisations et son fonctionnement, peine à voter un budget dans un monde économique en crise, la question peut se poser sur la dimension de sa représentation !

Lorsqu’un citoyen européen se déplace en Europe, difficile de trouver une représentation de « son » Europe. Lorsqu’une entreprise de petite taille, lorsqu’un artisan souhaite plus d’Europe dans ses affaires, l’entrepreneur peine à trouver les bons interlocuteurs. J’exclue, ici, les grandes entreprises qui ont les structures ad hoc, voire les personnes ad hoc pour « voyager » autant dans les méandres du fonctionnement de l’Europe que des lobbies.

En tant que citoyen européen, je reste toujours surpris par l’absence d’Europe sur notre continent. Un précédent post de mon blog traitait de la marque « Europe » pour exister. Exister, c’est aussi être présent, physiquement, sur ses territoires et hors de son continent. Alors, oui, je vois ici et là des ambassades ou des représentations de pays non membres de l’Europe. C’est normal et nécessaire, tout comme être présents chez ses derniers.

Le plus surprenant reste que nous trouvons un certain nombre d’ambassades et autres représentations consulaires des pays membres… dans les pays membres !

Exemple : Quelle est l’utilité d’une ambassade de France en Allemagne, tout comme une ambassade italienne en France ?

En dehors de l’élégance et du prestige, quel est l’intérêt de conserver de telles infrastructures et de telles organisations en Europe ? Quid de la représentation des structures européennes ? Quid du « combien cela coûte donc au citoyen européen, dans son pays ? »…

La force de l’Europe, c’est 27 pays membres.

27 pays qui pour les uns sont membres d’un espace de libre circulation, pour d’autres d’une monnaie unique, pourquoi ne pas penser à remodeler l’architecture de services ?

Pourquoi donc les adhérents de cette Europe forte continuent-ils à se persuader de se faire représenter, par guichets interposés, dans les pays membres ?

Avant même de poser la question sur les moyens des pays membres pour revoir leurs présences, posons-nous la question de leurs utilités ?

Ne serait-il pas judicieux de réfléchir, et d’agir, pour que les pays membres européens mutualisent leurs moyens et s’abstiennent d’être présents là où ce n’est pas nécessaire ?

 

Un ambassadeur représente le chef d’un Etat. Et le rôle d’une ambassade est essentiellement d’ordre diplomatique, sa mission ayant traits aux négociations entre les gouvernements.

Ainsi, par exemple, la France est représentée dans le monde grâce à ses missions diplomatiques dans 161 pays (alors que les Nations Unies en comptent 191). Elle dispose du deuxième réseau d’ambassades et de consulats au monde, après les Etats-Unis, rien que cela !

Selon le rapport parlementaire du 5 juillet 2006, le coût de la représentation française à l’étranger (y compris en Europe) est de l’ordre de 8 milliards d’euro. Certes, elle prend différentes formes et se caractérise par sa diversité de champs d’action. Cependant –avec la réserve de ma méconnaissance du nombre d’ambassades et de consulats dans les pays membres–, si nous multiplions coûts et infrastructures par autant de pays membres ; lesdits pays pourraient faire des économies et ladite Europe pourrait mieux exister à travers des structures d’accueil.

Alors que la crise perdure et que les moyens rétrécissent, ne serait-il pas logique de multiplier les « points » Europe et de diviser par 27 nos représentations dans les pays membres ?

 

Le Traité de Lisbonne avait pour objectif de simplifier la représentation de l’Union européenne à l’extérieur et de rationaliser son fonctionnement à l’intérieur. Qu’attendons-nous pour remplacer nos ambassades par de véritables antennes et relais de l’Europe ! La présidence tournante de l’Europe est une excellente opportunité pour faire rayonner l’Europe. Mais avant de rayonner, il serait intelligent d’exister et de se rapprocher des citoyens, ceux-là mêmes qui vivent l’Europe au quotidien.

Il est évident qu’une telle réflexion doit prendre en compte les enjeux politiques, humains et financiers associés à l’action des pays membres, mais également à l’action extérieure de l’Europe. Une Europe mutuelle et unie ne serait-elle pas plus forte, plus crédible… plus efficace ?

L’Europe c’est une histoire, une volonté politique et économique emmenée par de grands Hommes : les pères fondateurs de l’Europe. Konrad Adenauer, Alcide De Gasperi, Jean Monnet et Robert Schuman ont été les principaux bâtisseurs de ce que nous vivons aujourd’hui, l’Europe.

L’Europe, c’est aussi le quotidien d’Hommes et de Femmes, un espace, un territoire, une identité, des valeurs, un logo…

L’Europe est une entité à elle seule, et elle a besoin de s’exprimer par et dans des lieux dédiés…

L’Europe a de la peine à faire entendre sa voix avec un porte-parole affecté. Une Europe plus présente, dans le quotidien des Européens et des non Européens, serait déjà mieux comprise et plus puissante…

Une Europe bien représentée pourrait répondre à une aspiration légitime : une vision d’avenir.

Parvenir à cette tâche nécessiterait une réelle stratégie. Avant que l’Europe ne l’écrive, les pays membres doivent éviter de se disperser et ne pas nuire aux messages européens.

Alors, demain peut-être, l’Europe diffusera un message clair et compris. Ce rayonnement contribuera à plus d’efficacité, une carence actuelle de l’Europe…

I’d like to extend my most sincere condolences to the people of Norway.

Nous autres Français ne réalisons pas combien nous avons de la chance de vivre libre, dans une démocratie.

C’est là un privilège que bon nombre de pays dans le Monde n’a pas. Et dans ces quelques mots, nous pensons à tous ces pays qui désirent accéder à la « démocratie » où les mots Egalité et Respect seront conjugués pour vivre Libre dans le Respect des Uns et des Autres.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ont vécu  ce moment d’émotion qu’a été l’Hommage de la Nation aux sept militaires tués (assassinés !) en Afghanistan.

 

Le Monseigneur Ravel tout comme le Président de la République ont bien résumé ce sentiment :

« Etre militaire, c'est avant tout ne plus s'appartenir, ni même appartenir à sa famille, c'est appartenir à la Nation. Exister, agir, vivre et mourir pour elle», déclare Mgr Ravel. ».
Et pour Monsieur le Président de la République Française : « Vous n'êtes pas morts pour rien car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause (...) La grande cause peuples libres, qui ont payé leur liberté avec le sang de leurs soldats. (…) Alors que certains s'interrogent sur le fait d'aller mourir pour des Afghans, voire pour rien, nous répétons inlassablement que c'est pour la France que nous mourons. (…) L'armée française, c'est l'expression de la détermination de la France à défendre l'idée qu'elle se fait d'elle-même»

Je ne suis pas l'auteur de la présente note... mais l'information se doit d'être relayée... Cette note est extraite des news du magazine "Actualités des leaders de Tunisie en ligne"

Les participants au sommet du G8 ainsi que ceux des forums parallèles et les médias auront l’agréable surprise de tomber sur ces jeunes tunisiens, arborant des tee-shirts siglés au slogan : Invest in Democraty. Un groupe de citoyens Tunisiens de différents horizons, se dirige de pied ferme vers Deauville, pour manifester, jeudi 26 mai,
  son soutien, au Plan Tunisien qui sera présenté par le Premier ministre, M. Béji Caïd Essebsi.

A leurs propres frais, sans le moindre soutien, et n’appartenant à aucun parti ou ONG, ils partiront de Tunis, ralliant à leur cause, d’autres Tunisiens en Europe, et agissant pour une Tunisie Unie.

Leur idée est, entre autre, de profiter de la présence des médias internationaux pour  relancer l’élan positif qui a conduit à la Tunisie du 14 janvier. Certes, ils sont réalistes et conscients que le pays passe actuellement par des hauts et des bas. Néanmoins, certains événements ont été dramatiquement repris par les médias de par le monde et ont ainsi terni quelque peu l’image du pays ainsi que le sens de notre révolution.

Ils remettront à la presse leur manifeste où on lit: « Nous sommes Citoyennes et Citoyens Tunisiens, Médecins, Professeurs, Architectes, Pharmaciens, Ingénieurs, Cadres... et nous nous engageons pour l'avenir de notre Pays.

Nous sommes Citoyens du monde, à la recherche d'un avenir démocratique, assurant l'équilibre nécessaire à une vie sociale saine, loin de tout extrémisme et de la pauvreté.

La Tunisie est riche, très riche, d'Histoire et de Culture. Nous ne sommes ni producteurs de pétrole, ni exploitants de minerais mais notre passé montre des capacités qu'aujourd'hui, plusieurs pays nous envient.

Pour la première fois, un plan conçu par le pays lui-même, en toute indépendance et souveraineté sera discuté au G8. « La Tunisie compte d’abord sur ses propres ressources et cherche à combler le gap à travers le soutien international » (citant M. Essebsi).

Nous demandons votre soutien à notre merveilleux pays et à son plan. Ce n'est ni quête, ni requête, c'est tout simplement une protection de notre Indépendance.

Nous demandons votre soutien, avec comme exemple, le soutien au Japon d'après-guerre, pour que la Tunisie de demain devienne le Japon d'aujourd'hui.

21 éminents économistes de renommée mondiale ont plaidé la cause de la Tunisie auprès du G8 pour le soutien du Plan Tunisien et estiment que son coût ne représente que 2 à 3% de celui de la réunification allemande.

Nous avons confiance, et nous sommes venus de Tunisie communiquer cette confiance en termes de potentiel de la Tunisie pour l’investissement ».       

9 mai ! Fête de l'Europe !

Euro-entrepreneurs, profitez de l'anniversaire de l'Europe pour rejoindre l'association Europe & Entreprise...

Créée en 1989 par des chefs d’entreprise pour les informer, les sensibiliser aux évolutions européennes qui les impliquaient, et les faire participer à ces transformations.

Europe & Entreprises est née de la volonté de chefs d’entreprise de se doter d’un outil capable d’apporter une expertise sur l’Europe au monde de l’entreprise et d’être un porte-parole de leurs préoccupations auprès des différentes instances européennes afin de faire progresser la vision dynamique de l’Europe qui entreprend.

Au cours des années, Europe & Entreprises a organisé, outre un tour d’Europe du capitalisme, de nombreux colloques internationaux, a pesé sur les débats économiques et sociaux et a développé son expertise dans des domaines aussi essentiels que celui des Fonds de pension européens, des risques pour l’entreprise ou de la définition européenne des PME.

En ce début de millénaire, Europe & Entreprises s’est positionnée pour que l’Europe devienne un marché dynamique, moteur d’une intégration économique et politique, seule voie qui permettra aux Européens de demeurer des acteurs incontournables de la globalisation.

Présidé par Phlippe Laurette, Europe & Entreprises est un outil souple et réactif au service des entreprises et de leurs activités.

En préambule d'un post que j'écrirais la semaine prochaine.... une pensée :

La FNSEA serait-elle à un tournant de son hhistoire ou serait-elle au tournant de l'Histoire de l'Agriculture ?

Après avoir assisté pendant deux jours au 65ème Congrès de la FNSEA, force est de constater que nos Agriculteurs ont de l'ambition ! Et pour décripter, je vous donne rdv dans quelques jours, le temps d'écrire quelques plants... 

 

 

Parti depuis le 16 février dernier, l’équipage du 4L TRophy 2011, composé de Martin Bridault Canada et Marc-Antoine Pézier et représentants l’Association Bubble Pink Brothers est arrivé aujourd’hui à Marrakech.

 

 

Forts d’avoir vécu cette aventure et d’avoir distribué des fournitures scolaires aux enfants marocains, les Bubble Pink Brothers ne sont pas mécontents de leur classement, 19^ème sur… près de 1.200… ! Bravo !

 

 

 

 

ALEXSENS les félicitent de leur courage et de leur sérénité.

 Le 4L Trophy est un raid, uniquement ouvert aux étudiants de moins de 26ans, organisé par l'ESC Rennes. Ce raid composé uniquement d’équipage de deux étudiants, à bord de la mythique 4L Renault est inspiré du Paris-Dakar. Organisé pour la première fois en février 1998 avec trois Renault 4L ; 13 ans après, ce ne sont pas moins de 1.200 4L emmenées par 2.400 étudiants qui se rendront du Stade-de-France à Marrakech.

 

 

 

Pour cette 14^ème édition, Martin Bridault Canada et Marc-Antoine Pézier ont fondé l’Association Bubble Pink Brothers. Après des mois de préparation et beaucoup d'huile de coude, l'équipage à pris son départ à Paris ce 16 février. Leur but est d'atteindre Marrakech le 28 février prochain. Tout comme en 2009, ALEXSENS et d'autres partenaires soutient cette initiative.

 

Retrouvez l'actualité de l'équipage et de leur 4L sur leur blog.

Après des semaines d’émeutes qui ont conduit à la chute du Président Ben Ali, la Tunisie se prépare à un nouvel avenir… 

Mon propos, ici, n’est pas de refaire l’information que nous connaissons tous, mais de régir à l’(in)formation des journalistes eux-mêmes… Juste rappeler que tout a commencé avec Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010. La population locale a manifesté, 10 jours plus tard, le mouvement gagnait la capitale. Les manifestations ont été réprimées avec violence. Des pillages et des chasses à l’ancien régime ont secoué le pays… L’Armée tunisienne a défendu son peuple. (peu de journalistes ont relaté cette information…). En jouant ce rôle de stabilisation, elle a précipité le départ de Ben Ali. Historiquement non politisée, Habib Bourguiba, craignant un coup d’Etat, l’ayant toujours écarté du pouvoir.

Plutôt que de se préoccuper des tunisiens et de la Tunisie, je regrette que la France et les Français se regardent le nombril sur leurs attitudes « politiquement » correctes ou incorrectes.

Personnellement, je trouve cela déplacé d’entretenir une polémique sur la manière dont la France a réagit en amont de ces événements. Gouvernants de droite ou de gauche se valent sur ce terrain. Cela ne faisait-il pas 23 ans que cette dictature « rampante » existait ? Il y a tant de pays, aujourd’hui, où une dictature semblable existe et où les gouvernants ont les mêmes (indifférentes) attitudes et les mêmes non-ingérences et le peuple (français donc) ne dit mot… Qui ne dit mot consent…mais les relations diplomatiques nous dépassent. Chacun son métier… et je ne pense pas que cela soit celui d’un journaliste.

Mais le pays est-il prêt ?

De toutes les manières, le pays ne peut rester dans une situation transitaire. Si le pays ne semble pas prêt, les tunisiens le sont. Ils sont déterminés à changer leur pays. L’administration est assez efficace et organisée pour mettre en place un scrutin. Elle sera d’autant plus soutenue par une opposition -même décimée par tant d’année de répression-, qui est prête à relever le défi.

Cependant, il y a une chose que les journalistes (tout comme nos gouvernants et son opposition) ne disent pas : comment aider le peuple tunisien.

Avec près de 12 millions d’habitants, la Tunisie accueillait près de 7 millions de touristes par an. Cela signifie que le pays tire principalement ses ressources, et donc son emploi, du tourisme. Il serait indécent de « boycotter » ce pays parce qu’il est aujourd’hui instable.

Personnellement, il serait intelligent et solidaire de : ne pas annuler ses vacances prévues en Tunisie, ou de projeter de passer ses vacances plutôt qu’un autre pays… Leur survie dépend aussi de notre mode de consommation et de nos richesses…

En période de crise, il serait naturel et instinctif de se tourner vers des investissements responsables. Responsable cela veut dire, entre autres agissements, se tourner vers des produits ou des services locaux. Dans quels objectifs direz-vous ? Simplement, pour préserver nos emplois, notre niveau de vie, notre croissance, etc…

Outre le manque (total !) de visibilité des produits –moindre en ce qui concerne les services– que nous consommons, il est surprenant que les collectivités territoriales dotent nos concitoyens de produits…100% made-in-ailleurs… !

D’une part, il est aujourd’hui très difficile de consommer « Made-in-France », difficile de consommer « Made-in-Europe », et bien sûr extrêmement facile de consommer « Made-in-ailleurs », notamment « Made-in-China » ; ou « Made-in-RPC/PRC » pour tromper l’œil !

D’autre part, le manque de traçabilité et d’un label « Made-In-France » fait défaut, mais j’y reviendrais dans un autre post, notamment avec la Bretagne qui s’apprête à déposer « sa » marque ; et l’Australie qui a eut une attitude assez exemplaire pendant la crise de 2008/2009.

Ce à quoi je veux en venir dans ce présent post, c’est l’attitude « irresponsable » de deux départements, si ce n’est plus, de la République Française.

 

En septembre dernier, le département des Hauts-de-Seine faisait entrer le numérique dans les écoles avec… l’iPad ! Mis  à disposition des élèves dans les CDI (Centre de Documentation et d’Information), c’est près de 266 tablettes qui ont été acquises auprès d’Apple pour 185.000 euro (coût total avec l’installation des bornes Wi-Fi incluses).

Cette annonce, assez peu médiatisée, m’avait personnellement surpris. D’autant qu’une entreprise française, leader sur le marché de la tablette, ARCHOS, est bien présente sur notre territoire.

Ok, les tablettes sont fabriquées en Chine ou ailleurs, il s’agit donc d’un « made-in-ailleurs », mais où sont donc fabriqués les ipad ? Réponse : En Chine également !

Avec la crise, il aurait été responsable d’acheter 266 tablettes Archos et permettre ainsi de soutenir une entreprise française, plutôt qu’une entreprise étatsunienne !

S’agissant de marchés publics, un appel d’offre (AO) a certainement dû être effectué ! Cependant, il reste très surprenant que l’Ipad, la tablette la plus chère du marché est été la moins cher aux résultats de l’AO !

A moins qu’il y est dumping sur le prix afin qu’Apple investisse plus vite les marchés publics français…

Surprenant !

Plus surprenant encore ma lecture du journal « Le Monde » d’hier, 2 décembre. Je rentrais sur le vol d’Air Canada, Toronto-Paris. Et hop hop, une colonne sur l’IPad et le Conseil Régional de Corrèze…

Et là, il ne s’agit pas de 266 tablettes mais de 3.300 ! Ouah ouh, la claque pour Archos ! La claque pour nous autre Français ! Ouille ! Sacré budget… pour Apple… et les impôts des Corréziens !

Alors, je me renseigne… Dans la lettre du Conseil général de la Corrèze, je lis : « L’iPad a été choisi car il présente plusieurs avantages par rapport à l’ordinateur portable : il mesure 13,4 mm d’épaisseur pour un poids de 680 grammes — ce qui le rend plus fin et plus léger que n’importe quel ordinateur portable ou netbook. L’écran haute résolution et très réactif de l’iPad permet aux élèves d’utiliser des applications et du contenu tels que les nombreux manuels numériques disponibles aujourd’hui. ».

La tablette Archos serait-elle de moindre qualité, ou moins de fonctionnalités ? Paraitrait que non, voire que la tablette Archos dépasse les capacités de l’iPad ! Je lis un peu plus loin : « François Hollande explique : "J’ai voulu que les Corréziens soient parmi les premiers à s’approprier les nouvelles technologies et qu’ils soient tous à égalité devant ces outils de l’avenir. (…) C’est pourquoi j’ai mis en œuvre, avec l’Education nationale, l’opération Ordicollège afin que tous les collégiens de notre département, ceux des familles modestes comme les autres, puissent apprendre sur un ordinateur et avoir de meilleures chances de réussir leurs études. ».

Mais qu’à donc la technologie étasunienne que la française ne possède pas ? Rien ! Juste qu’il faut savoir que le premier fournisseur de l’Education Nationale Française serait…Apple !

Je n’ai rien contre Apple, l’utilisant moi-même. Je n’ai rien contre les marques de PC, les utilisant également, mais à choisir une tablette, en période de crise, je choisirais Archos. Parce que Archos est une entreprise française ! Nous pourrions crier à la préférence nationale ! Oui, car une des priorités, en temps de crise, est de préserver nos entreprises !

Et Archos n’a pas à rougir du géant étasunien, Apple !

Créée en 1988 par Henri Crohas (Archos est une anagramme de Crohas). L'entreprise s'est d'abord positionnée sur les décodeurs de télévision (set-up box) et des disques durs externes pour les micro-ordinateurs de marque Amiga, avant de se lancer en 1996 sur les périphériques informatiques fournis en marque blanche pour les grands constructeurs. C'est à la fin des années 1990 que l'entreprise mise sur sa propre marque. Aujourd'hui, elle conçoit, fabrique et distribue un ensemble de périphériques informatiques mobiles, principalement des baladeurs numériques. Portée par la devise « Entertainment your way » elle cherche à pousser toujours plus loin l'innovation et la miniaturisation de ses produits.

En 2010, grâce à sa politique d’élargissement de gamme, avec un portefeuille aujourd’hui de plus 50 références, Archos a reconquit des parts de marché significatives en Europe et renforcé sa présence tant en Asie qu’aux Etats-Unis. Espérons que les collégiens et lycéens étasuniens préfèrent la tablette Archos à l’iPad !

Archos a également créé les produits ARNOVA, marque de tablette entrée de gamme, qui positionnent le groupe sur le segment des tablettes entre 99€ et 199€ et permettent d’offrir aux consommateurs une alternative séduisante au niveau du prix. Cette tablette ne suffisait-elle pas à répondre au besoin des élèves de s’approprier les « nouvelles technologies » avec le soutien de nos….impôts ?

Dans le communiqué de presse d’Archos, un paragraphe me paraît essentiel : « Tout au long de 2010 nous avons ainsi démontré la pertinence d’une stratégie offensive résolument centrée sur le cœur de métier du Groupe : l’innovation, la qualité, la commercialisation, le marketing et la satisfaction clients. Grâce à cette organisation, nous avons gagné en souplesse, optimisé nos coûts et concentré nos ressources sur le « time to market » de nos produits. (…) En fin d’année, le succès des tablettes de la Génération 8, en particulier des ARCHOS 70 et ARCHOS 101, a dépassé toutes nos attentes démontrant ainsi le fort potentiel de développement de ce marché et la capacité d’ARCHOS à capter la croissance de marchés en pleine expansion.».

Il est évident qu’il faut soutenir le développement du numérique dans l’éducation, mais les collectivités territoriales ne doivent pas sous estimer le poids de l’économie de nos entreprises. Espérons que le soutien à l’innovation, à la qualité et à la commercialisation d’Archos passera par un investissement responsable des autres régions de France !

Qu'il s'agisse de Patrick Devidjan (majorité gourvernementale) ou de François Hollande (oppostion / PS), les deux idélogies se valent ! Nous assistons au déclin de notre économique et de notre compétitivité ! Messieurs et Mesdames des collectivités territoriales pour vons prendre en main et soutenir notre économie. Soyez responsable dans votre prise de considération pour l'importance de la nationalité d'Archos, française ! 

 

 

 

 

2-0 Vive le Mexique... ! Aie, La France a perdu ce match... Normal...

Nos "bleus" avaient si peu de cœur à chanter la Marseillaise (mais la connaissait-elle ?) que l'entrain n'était pas, mais pas du tout, au rdv... Les médias fustigent le seul Domenech, mais pourtant ne sont-ils pas tous une équipe… et donc « tous » responsables.

Ne vaut-il pas mieux que cette équipe rentre en France apprendre la Marseillaise.

Les bleus, c’est aussi le championnat du monde d’athlétisme, celui de natation… Bref, je suis persuadé que nos athlètes et nos nageurs vont faire rêver ensemble la France… malgré que les médias s’y intéressent moins, tout comme les sponsors… une question de visibilité et d’argent…encore ! Dommage !

Récessions européennes... crise de l'euro... Europe en crise... et les européens dans tout cela ?

Ne serait-il pas temps de nous fédérer et de transformer nos multiples institutions en Fédération européenne ? Qu'en pensez-vous ?

Si je ne suis pas signataire en titre de la Lettre ouverte à Madame la Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne et à Monsieur le Présidente de la République Française, je soutiens pleinement cette intention ! Il est grand temps de créer les États Unis d'Europe !!!!

Les français sont psychiquement fatigués… non plus seulement physiquement…

Hier la France était fatiguée physiquement. Quand nous rentrions du travail, chez nous, nous étions « crevés », par une activité physique, voire pénible.

Aujourd’hui les nouvelles technologies et les progrès de l’automatisme sont venus alléger la charge physique du travail.

Paradoxalement, la société n’a pas mesuré qu’elle mettait une pression sur les individus. Cette pression se mesure, au quotidien dans les foyers, au sein des entreprises et même au sein de l’espace public. Cette pression se reporte sur les rapports humains et se transforment en agressivité, en tension.

Conséquences : nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des rapports humains qui se dégradent de jour en jour.

Nous savons de moins en moins nous parler, sans être agressifs. Regardons autour de nous ! Qu'il s'agisse des transports publics où la joie de vivre ensemble disparaît sous nos mines déconfites... Qu'il s'agisse des rapports au travail, où le choix des mots prennent une importance quelques fois démesurée pour éviter toute interprétation... Qu'il s'agisse du rapport de l'Administration française et de ses administrés où l'incompréhension tend à devenir une règle... Qu'il s'agisse du rapport que nous entretenons à l'autre, la pression est telle que nous "nous emportons" facilement, "trop" facilement !

Malgré les derniers outils de communication, cette tension transforme nos rapports humains. Les mots sont des armes. Ne les utilisons pas pour détruire notre quotidien… !

Tous les collaborateurs d'ALE[X]SENS-France et d'ALE[X]SENS-Canada se joignent à moi pour vous souhaiter une excellente année 2010 emplie de santé, de sérénité et de prospérité.

Nous tenons à remercier Intermarché, NILSEN,  RTL-IP.France et l'UNIFA-Le Groupement des Agenceurs d'Intérieurs pour leur fidélité et, CrossKnowLedge, Schneider Electric - IS&S et SmartValue-EfficientPartner de nous avoir rejoint.

                                       François-Xavier BELLEST

Nous mettons plus de passion à obtenir ce que l'on n'a pas, qu'à conserver ce que l'on a. Voilà une conviction sur Bernard Mauriange partage sur son blog.   Par la presse nationale et les médias audiovisuels, j’ai découvert -comme vous- sa dernière action pour attirer l’attention d’un chef d’entreprise ou d’un recruteur.

C’est audacieux et je l’en félicite !

Je relaye volontiers l’information sur mon blog !! J’ai connu Bernard alors qu’il était Directeur des Ventes pour le Groupe Haworth, puis il a été nommé Directeur Marketing opéraptionel. Nous avons travaillé ensemble sur des problématiques de marques et de produits. Je ne vais pas détailler son CV ici. Il est disponible sur Internet et le CV est certainement classé ( ! ) dans des centaines de bureaux de DRH.

C’est un homme avec des valeurs et une riche expérience professionnelle. Je comprends pas qu’en pleine récession, une entreprise puisse se passer de lui (relativement à ce qu’un poste soit effectivement disponible, et il y en a !!).

J’espère de tout cœur que des dirigeants d’entreprises et des drh seront sensibles à cette nouvelle action. Je vous invite à se rendre sur son blog pour découvrir les autres actions mises en œuvre.

Dirigeants d’entreprises et DRH audacieux, prenez rendez-vous avec Bernard Mauriange et engagez cet homme qui saura faire fi de la récession !

En quoi le comportement face aux médias sociaux change-t-il la donne dans les entreprises ? Qu’attendre des outils actuels et à venir ? De quelle place le management dispose-t-il encore quand le virtuel s’immisce à ce point dans le réel ? Pour répondre à toutes ces interrogations, selon tous les angles possibles, CrossKnowledge a choisi de donner la parole à cinq témoins aux horizons très différents : éditeur de solutions Web 2.0, consultant spécialiste des réseaux sociaux, DRH mais aussi sociologue et enseignant. Cinq regards complémentaires pour lister et analyser les impacts des réseaux sociaux sur la vision stratégique de l’entreprise, son organisation et son leadership.

Car les médias sociaux ne se caractérisent pas par la seule technologie, mais bel et bien par leur combinaison avec l’interaction sociale et la création de contenu : ils utilisent l’intelligence humaine collective, dans un esprit de collaboration en ligne. Dès lors, l’impact des réseaux professionnels sur la stratégie d’entreprise modifiera l’organisation même de celle-ci.

La culture d’échange et d’ouverture favorisée par les réseaux sociaux permet aux entreprises d’accélérer leur processus de décision, d’accroître leur capacité d’innovation et leur productivité commerciale ; les réseaux sociaux dopent la compétitivité des organisations par une meilleure réactivité. Largement au-delà d’une révolution technologique, l’avènement annoncé de l’entreprise communautaire traduit surtout un changement culturel. Par une organisation en réseau, le média social encourage durablement la participation des collaborateurs, des clients et des partenaires. Un partage qui incite à réfléchir sur le rôle du management dans l’organisation de l’entreprise et de la place de la formation.

Ne serions nous pas à une époque charnière où toutes les entreprises devraient revisiter leurs structures de formation, pour prendre en compte l’émergence de nouveaux territoires de communication et d’accès à la compétence ?

En juillet et août, Wilfrid Raffard et moi-même avons rédigé pour le compte du Cabinet Crossknowledge un livre blanc sur ce sujet des médias sociaux. Après avoir réalisé les interviews de cinq expert sur le sujet, nous avons rédigé les textes avec leurs varbatim, ainsi que l'introduction et la conclusion. La préface a été rédigée par Jérôme Coignard, Dir. R&D chez Crossknowledge.

Vous pouvez commander auprès de CrossKnowledge Éditions, ce livre blanc.

Bonne lecture et vos commentaires sont les bienvenus !

Depuis que j’enseigne la sémiologie auprès d’étudiants, je suis sidéré à quel point Internet devient peu à peu un tout… Un tout-venant d’informations fait d’écrits, de récits et d’images. La précision s’impose : j’enseigne auprès d’une trentaine d’étudiants de niveau Communication & Design, tous en Master 5 réparti à 50/50 en Université et en Ecole privée. Master 5…

Ils ne viennent pas d’avoir leur Bac ! Donc, pas d’excuses !

 

Pourtant quand nous travaillons des sujets, la référence est quasi exclusive : Internet. Quand ils exposent leurs travaux sur PowerPoint, les images proviennent des bases de données sur Internet. A l’ère du tout numérique, entre les appareils bon marché et le téléphone mobile, il est regrettable que leur travail de réflexion ne soit pas agrémenté de prises de vue personnelles.

En fait, assez peu se promène dans la rue pour voir, écouter, disséquer une marque. Peu se pose la question de la manière d’exposer un produit, peu écoute le consommateur lambda. Non, la plupart se précipite sur leur ordinateur, et Google est leur harpon ! La majorité des informations qu’ils trouvent proviennent d’Internet.

C’est bien ! Mais pas assez ! L’idéal est toujours de croiser ses informations, qui plus est quand elle est virtuelle !

En dehors d'Internet, il y a pourtant masse d'informations ailleurs...

 

Les systèmes bancaires traditionnels vont affronter une concurrence originale… ! Et elles devraient s’en soucier car 5 à 10% du marché financier risque d’être capté par ce nouvel acteur : le social-banking !

Déjà en juin 2007, Lars Pehrson, fondateur danois et PDG de la Merkur Bank avait évoqué cette possibilité du prêt d’argent entre particulier sans passer par une banque. IL faut reconnaître que la Merkur Bank, forte de ses 12000 clients est très loin derrière les BNPParisbas, Citybank et autres mastodontes… Son particularisme est que la banque danoise n’investit que sur les projets de développement durable et est elle-même la banque la plus respectueuse de la planète. Le mieux est de consulter leur site !

Alors, tendance info ou tendance intox ? Tendance info car, croyez-moi, si la protection de la Planète est un souci numéro 1 des citoyens du Monde, elle partage la première place avec économie rationnelle, et donc un coût moindre !

Rendez-vous en 2010/2012… pour un état des lieux !

 

Notes en retard... Gestion du temps... Pause de notes pour le blog.

Le client d'ale[x]sens prime sur mes regards et réflexions...

A très bientôt ! Promis !

Hier, le 10, j'ai assisté à la soirée organisée par RH-M pour lancement de l'ouvrage "DRH du 3ème Millénaire"...
Bientôt, une note sur ce sujet...

Pour sauver des vies : inscrit le numéro dans ton slip !

Présentement à travailler sur l’identité des Services municipaux d'une collectivité administrative, je regarde souvent ce qui se fait ailleurs, et là surprise !

 

Pour promouvoir le numéro d’appel des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Genève, le Service d’Incendie et de Secours ont créé un clip vidéo musical.

 

Les Suisses ont en rêvé, le SIS l’a fait… Avec des touches d’humour sur fond de musique rap, l’objectif est de sensibiliser la population suisse romande sur ce 118, en rappelant les deux autres numéros d’urgence, le 117 pour la police et le 144 pour les urgences.

Le but pour le SIS est de faire diminuer les trop nombreux appels de renseignements téléphoniques.

 

Lors de la 8^ème ou 10^ème édition (les avis divergent) de la Techno Parade à Paris, les danses urbaines les plus en vogue s’affronteront place de la Bastille. En plus, la Techno Parade se veut « écolocool ». C’est donc sous le signe d’un défilé durable et socialement responsable que les fans de musique urbaine défileront dans la rue dans le respect éthique de la protection de la Planète. Bonne initiative… Je doute, tout de même que La Techno Parade nous préservera les oreilles d'une pollution de Db… ?

L’an dernier la Techno Parade fêtait les 20ans de la House Music, cette année, c’est place aux nouvelles vagues de la musique urbaine. Avec ces « danses battles », la Techno Parade 2007 va être chaude !

Les « danses battles » sont des joutes où deux équipes s’opposent sur un style de musique urbaine sous le regard d’un arbitre ou des encouragements et sifflements des publics. En général ces équipes sont des sneakers people, où le look importe autant aux pieds qu’au reste du corps. [Selon le temps consacré au blog, j’essaierai de vous restituer le fruit d’un travail sémio sur la sneaker attitude]… Pour revenir au sujet du jour : ces équipes renouvelleront donc avec les réflexes des praticiens du smurf ou autres rap sur les danses électro en vogue : break, hardstyle, tecktonik, jump, psycore, bimboland, etc…

L’électro et le hip hop ne feraient-ils plus qu’un aujourd’hui… ? Les frontières de la Ville sont de plus en plus élastiques et pénétrables. Questions de mobilité(s)… Réponse en musique le 15 à Paris, place de la Bastille… (Ne m’y cherchez pas ! J’occupe toutes mes prochaines fins de semaines à la rénovation de ma maison…)

En savoir plus, a quoi sert la Techno Parade ?

 

 

 

Beaucoup d'entre-nous qui pratiquons des sports peu médiatisés, sont frustrés de ne pouvoir visionner leurs disciplines...
Prenons le badminton, par exemple, sport très populaire en France. Il reste pourtant très difficile à ses pratiquant(e)s de pouvoir voir des rencontres, des matches… Il en est de même pour le water-polo, la baseball ou le hockey-sur-glace ! A moins d'un événement exceptionnel d'une rencontre internationale, et encore... et encore... faut-il disposer des chaînes du cable...

Pour combler ce manque, une équipe de passionnés se lancent un défi : créer une télévision pour les fans de sports moins médiatisés.
Dès cette semaine, baseball et football américain sont en ligne sur StadeoTV. Les droits de retransmission des grands rendez-vous de ces deux disciplines ont été attribué par ces deux fédérations à cette nouvelle « chaîne ».
Faîtes la promotion de cette excellente initiative… Une création d’entreprise à saluer !

A 20heures ce 6 mai 2007, les Français ont choisi le président de leur République. De ceux et celles qui soutenaient Nicolas Sarkozy, le contentement. De ceux et celles qui soutenaient Ségolène Royal, la déception.

L’élection d’un Président est un moment important dans la vie d’un citoyen. C’est un événement pour soi, pour le Pays, pour les pays européens voisins ou non, pour le Monde…
C’est aussi notre image, l’image de la France qui s’est dessinée avec cette élection. Quelque soit le programme et la personnalité que les Français ont choisi, nous avons un nouveau président. Respect.

Peu de temps après l’annonce de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, des incidents ont éclatés, certes peu nombreux mais suffisamment imagés et médiatisés. Sur les écrans de TV du monde entier, la France est donc apparue avec l'image du visage de Nicolas Sarkozy, mais aussi l'image de ces fauteurs de troubles.

Selon l’« Etude 126 000 » de Médiamétrie, près de 43 millions de personnes (42,960 exactement) de 13 ans et plus écoutent au moins une fois la radio en direct au cours d’une journée. Cette étude couvre la période Janvier/Mars 2007 et intègre l’écoute radio via Internet.
RTL représente 12,1% du volume d’écoute global de la radio. RTL reste donc la première station en terme de nombre d’auditeurs quotidiens (12,5 millions) et en terme de part d’audience.
Deuxième radio française, France Inter (avec 8,7% du volume d’écoute), puis suivent Europe 1 (8,1%), et NRJ (7,1%), puis Nostalgie, France Bleu et RMC (environ 5% pour chacune). RMC est la station qui a le vent en poupe, elle gagne 700 000 auditeurs en 1 an (soit + 15%).

La durée d’écoute par Français et par jour, sur une semaine, augmente. Elle serait en moyenne de 2 heures et 29 minutes sur janvier-mars 2007 contre 2 heures et 25 minutes en janvier-mars 2006.
Plusieurs événements concomitants pourraient avoir une influence sur cette progression : entre le décès de l’Abbé Pierre et la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle en janvier ; les flashes météo avec la douceur des températures ; et enfin, les présidentielles en tant que telles…

Téléchargement 2007_04_19_126000Radio_janv-mars07.pdf

Beaucoup ont abandonné le stylo pour le clavier d’ordinateur… Pourtant, si bons nombres d’élèves pratique le maniement de stylos en cours comme un sport… D’autres ignorent totalement ce sport.

Les marques de stylos, quant à elles, s’entretiennent sur le sujet… Dans les couloirs des services innovation et marketing de Pentel, les designers tiennent compte (aussi) du penspinning…
Le Pentel RSVP est l’un de ceux-là…

Pour l’histoire de la marque, à résonance anglophone, née en 1946 au Japon ; Pentel vient de « PEN » pour « painting » et « TEL » de « pastel » car Pentel est à l’origine, fabricant de produits beaux-arts.

Quid de la pratique du Penspinning ? Nous avons tous fait jongler un stylo avec nos doigts de la main. Le penspinning est le sport qui consiste à battre des records. Et Internet y contribue…
Pour débuter, il n’est pas essentiel d’avoir le bon stylo, de type Pentel. Si vous modifiez un stylo pour la pratique de ce « sport », alors il s’appelle un « mod ». les joueurs s’appellent des penspinners et des sites permettent de jouer en ligne via les webcams.
Si les coréens sont friands de ce jeu, les français ne sont pas en reste. Dans la communauté skyblog, ils sont d’ailleurs assez nombreux
… Pour revenir aux coréens, ces derniers ont créé le com.ssa qui à partir de feutres est spécifique quant à son « doigté »…
Quant aux figures, entre « tricks » et « combos », il y a quelques cours à prendre pour être au top de la dextérité des penspinners et les affronter en ligne…
Conseil : n’abusez pas du penspinning au bureau, votre productivité risque d’en souffrir… ou retournez sur les bancs de l’école… française ou de l'école japonaise.
Citons aussi l’excellent site d’un français avisé, avec le stylo effaceur
La meilleure vidéo et un Mode d’emploi

Les bretons réclament leur extension Internet. Le « .cat » catalan, agréé par l’Icann, fait donc des émules ! En 2006, près de 1.000 personnes avaient signé une pétition pour la création de l’extension Internet bretonne.
Les extensions locales vont-elles se généraliser ?
Le site geobreizh constate que « la Catalogne vient d’ouvrir son extension .cat, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion disposent déjà de leurs propres extensions « .gp », « .gf », « .mq » et « .re » ! La Bretagne se doit d’obtenir son « .bzh » !

Pour que l’AFNIC et l’ICANN chargées de réguler les extensions Internet entendent » leurs voix, le site propose de signer une pétition en ligne afin d’appuyer la demande de création du .bzh.
Ce mouvement est initié par Mikael Bodlore-Penlaez, qui selon le nombre d’inscrits, fondera peut-être une association pour présenter un dossier auprès des autorités compétentes.

Le .bzh souhaite « rassembler les sites en langues bretonnes, mais aussi celle en rapport à la culture, ou ayant attrait la Bretagne, les institutions, les départements, communes de la région... », selon l’ABP.

Êtes-vous excédé d’entendre le ventilo de votre PC ou de votre Mac ?
Non ! Passez à l’article suivant…
Oui ! Alors mettez de l’eau dans votre ordinateur ! Quoi, qu’est-ce ?

C’est un système qui n’est pas nouveau. En 2005, le Power MacG5 d’Apple disposait déjà état de ce système, une vingtaine d’année après les supers ordinateurs des centres de recherches.

Devant la déferlante « développement durable…responsabilité », il semblerait que des marques proposeront prochainement des ordinateurs équipés en série du watercooling.

Placée derrière l’ordinateur, il s'agit d'une pompe remplie d’eau, le plus souvent avec un éclairage de couleur bleue ou verte (sans nécessité particulière), qui vient refroidir le moteur. Résultat garanti : pas ou si peu de bruit… et les accros peuvent soutirer encore plus de puissance qu’ils ne peuvent –théoriquement en extraire-.
Il faut savoir qu’un ordinateur dégage environ 120 à 150°, d’où la nécessité de ventiler le moteur. Packard Bell devrait lancer le « iPower »  avec ce système d’ici la fin de l’année.
Si vous souhaitez vous mettre au watercooling bien avant, vous pouvez acquérir des kits à installer soit même. Les prix s’échelonnent de 40 à 1.500 euro.

Enfin, n’oubliez pas : pas de poissons rouges ! Laissez-les en fond d’écran…

Dans les pays du Nord de l’Europe, les occupants des logements collectifs ou individuels disposent de grandes baies vitrées, en France beaucoup moins. Certes ces pays ont une déperdition de lumière l’hiver… moins ici !
Par contre, lorsque vous effectué un bilan thermique pour votre habitation, il vous ait dit qu’il faut réduire la surface des baies vitrées à cause des déperditions caloriques. Pourtant ces pays sont des champions de l’économie d’énergie en habitats collectifs ou individuels…bien que les hivers soient plus froids qu’ici…
Les techniques des baies sont plus ou moins les mêmes. Alors est-ce dans notre culture de nous enfermer sur des « petites » baies ? Nous ne sommes pourtant pas un pays du sud de l’Europe (où la chaleur peut être quant à elle un obstacle).
Pourquoi les français s’enferment-ils autant ?
Peur d’être vu ? Peur de voir ?
Souvent le français manque d’ouverture…socio culturelle… socio politique… hum… normal, à petites baies, petites ouvertures…
Vivons caché, vivons heureux. C’est pourtant par la fenêtre que nous contemplons le monde.

Les nouvelles formes de communication conduiraient à un règne de l’opinion, et donc en extrapolant à l’exhibitionnisme, à la réactivité et à la précipitation.

C’est en tous cas ce à quoi réfléchit Norbert Bolz, philosophe et professeur en sciences des médias à l’Université de Berlin.
Dans son ouvrage Weltkommunication, il expose les dangers de l’exposition des existences individuelles au « Monde entier » et des dérapages que celle-ci entraîne dans les perceptions de « notre Monde ».
Ainsi, par le biais des blogs et autres sites de pages personnelles, les internautes – et surtout les ados (Cf. le succès de Skyblog) affichent leur existence, leur « moi » par une représentation de soi qui va, parfois, au-delà des limites de qu’ils auraient pu s’imposer sans l’aide d’Internet.
Hier encore, ces ados se construisaient leur identité à travers le seul regard des autres, dans la rue (mode, marques). Aujourd’hui, ils (auto)subissent ce décalage par un transfert du consommateur qu’ils sont en devenant un acteur, voire un producteur. Les nouveaux médias présentent un tel attrait qu’ils leur aient alors difficile de résister. Les adultes ne sont pas en reste, ne vous inquiétez pas. Seule l’objectif (mature) en vue d’une manipulation  –positive autant que négative– reste différente d’un jeu d’acteur d’ado.
La communication de masse serait-elle alors en passe de se démocratiser, de se libérer ?
Internet reste à ce jour dans sa phase « c’est nouveau ». C’est un média qui se cherche encore. C’est un média qui cherche ses applications.
Comme un grand nombre d’« invention », Internet a commencé par la technique, et aujourd’hui ses acteurs cherchent ce que l’on peut en faire.
Pour Norbert Bolz, il n’y a pas de démocratisation, mais simplement un phénomène de « doxa ». Mais qu'est-ce donc ?

Act-REACT-IMPACT : trois mots pour des élections européennes

Par une décision du 14 juin 2013, le Conseil de l’Union européenne a avancé les dates des élections dans l’ensemble des États membres de l’Union européenne à la période du 22 au 25 mai 2014, afin de favoriser la participation des électeurs. Ces élections devaient avoir lieu en juin 2014…

Ainsi, le jeudi 22 mai, ce sont les citoyens européens des Pays-Bas et du Royaume-Uni qui voteront en premier. Le lendemain, le vendredi 23 mai, l’Irlande et la République Thèque (1^er jour). Le samedi 24 mai, Chypre, une partie de l’Outre-mer française, l’Italie (1^er jour), la Lettonie, Malte, la République Tchèque (2^ème jour) et la Slovaquie voteront à leur tour. Enfin, le dimanche 25 mai 2014, les élections européennes se dérouleront dans les États membres suivants : Allemagne, Autriche, Belgique, Bulgarie, Danemark, Espagne, Estonie, Finlande, Grèce, Italie (2^ème jour), Lituanie, Luxembourg, Pologne, Portugal, Roumanie, Suède et Slovénie.

Depuis les dernières élections européennes, les règles du jeu ont changé. Désormais le Parlement européen a plus de pouvoir. Celui de déterminer la direction politique de l’Union européenne et celui d’influencer le quotidien de chacune et chacun d’entre nous. Un Parlement européen plus puissant signifie davantage d’influence pour tous, aux fins de changer ce qu’il faut ou de conserver ce qui doit l’être.

Dommage que le débat sur l’élection européenne ne s’invite pas dans les médias, au comptoir des zincs, et encore moins au sein de débats de nos gouvernants.

L’Europe ne passionne pas autant que des élections nationales ou locales. Ainsi, la France n’est-elle pas paralysée par ses élections municipales ? Depuis leurs dernières élections municipales, en France les règles du jeu ont elles aussi changé. Désormais pour les communes de plus de 1 000 habitants, les conseillers municipaux seront élus au scrutin proportionnel, de liste, en application de la loi du 17 mai 2013. Jusqu'à présent seules les communes de 3 500 habitants et plus étaient concernées. Seront également élus les conseillers communautaires représentant les communes de 1 000 habitants et plus au sein des EPCI à fiscalité propre.

L’Europe ne passionne pas... Cependant, d’une voix quasi unanime, les Européens ont envie d’une Europe en marche. Le regret des Européens ne résiderait-il pas dans leur difficile appréhension du fonctionnement de l’Europe ? Tout comme la difficulté des Européens à identifier les individus qui font fonctionner cette Europe !

L’Europe et les dirigeants européens n’ont-ils pas assez bien expliqué à ses citoyens ce qu’ils sont, ce qu’ils font et comment ils le font ?

Normal que l’Europe ne passionne plus. Passer de quelques États membres (six à l’origine) à 28 sans expliquer ni communiquer le fond et la forme, ça finit par lasser…

Qui plus est, les premières élections européennes ont eu lieu en 1979. 500 députés à élire, ça allait encore… Mais, en 2014, il y en aura près de 750 ! 

Les élections européennes de 2014 seront les premières depuis l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne, qui a renforcé le rôle des députés européens dans le processus d'élaboration des politiques de l'UE. L’enjeu est donc capital pour l’Union européenne tant le Parlement est l’organe représentant le mieux les citoyens européens. Dépasser les intérêts nationaux et mobiliser les citoyens européens, tels seront les enjeux de ces élections européennes de 2014.

Pour résumer, je reprends ci-après une déclaration de Viviane Reding, Vice-présidente de la Commission chargée de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté : « L’Europe ne peut pas se construire sans la participation des Européens. Il est donc essentiel que les citoyens aient leur mot à dire sur les transformations et l’évolution future de l’Union européenne. ».

Pour ce faire, une campagne d’information et de communication a donc été mise en place par le Parlement. L’avez-vous vu ?

ACT.REACT.IMPACT ou AGIR. REAGIR. ACCOMPLIR. : 3 mots pour une élection… 3 mots forts qui devraient avoir une réelle visibilité. Ce n’est pas gagné !

Voici quelques visuels :

                    

De plus, il est intéressant de noter que ces trois mots sont suivis d’une ponctuation finale. Pas de point d’exclamation pour affirmer et impulser une dynamique. Non, ces mots de résolutions suffiront-ils à entraîner tous les citoyens en âge de voter vers les urnes ? Le Parlement y croit !

Pour compléter, et cela n’engage que moi, en dehors de visuels en langue anglaise, je n’en ai pas vu dans les langues des autres États membres de l’Union européenne…

La campagne est censée venir compléter les mesures proposées par la Commission pour intéresser davantage les citoyens à ces élections.

Les élections constitueront un véritable test de la confiance des Européens dans la capacité de l'Europe à résoudre ses problèmes actuels et à ouvrir la voie à un avenir meilleur pour chacun de nous.

La campagne comportera quatre phases. La première phase commence maintenant, avec la présentation de la ACT.REACT.IMPACT de base. Cette phase a pour but d'expliquer les nouveaux pouvoirs du Parlement européen et leurs implications pour les personnes vivant dans l'UE.

La deuxième phase, d'octobre à février 2014, mettra l'accent sur cinq thèmes principaux : l'économie, l'emploi, la qualité de la vie, la finance et l'UE dans le monde - à une série d'événements interactifs dans les villes européennes.

La troisième phase, la campagne électorale proprement dite, commence en février. Elle se concentrera sur les 22-25 mai, dates des élections. Ces dates seront ajoutées au logo, les élections approchantes.

 

 

 

 

Après les élections, la phase finale mettra l'accent sur le nouveau Parlement européen élu, son élection du prochain président de la Commission européenne et l'inauguration de la nouvelle Commission.

Le logo avec l'ACT.REACT.IMPACT de référence souligne que les électeurs européens peuvent exercer leur pouvoir, par les urnes, afin de déterminer la forme future de l'Europe.

L’année 2013 est celle de la citoyenneté européenne, instituée en 1992 par le traité de Maastricht. « Est citoyen européen toute personne ayant la nationalité d’un Etat membre », précise cet extrait de l’article 20 du traité sur le fonctionnement de l’Union Européenne.

En glissant le logo ACT.REACT.IMPACT dans Google Images, il est navrant d’obtenir… 187 réponses (au jour où je rédige ce post, bien sûr !) !

Cela voudrait sous-entendre que 187 liens recensent cette image… Ôtez les liens des institutions européennes, et alors ils restent très peu de liens d’information et de communication. En espérant, bien sûr, qu’il existe beaucoup plus de liens d’ici votre lecture de cet article.

J’ai déjà pris parti pour un manque de communication de l’UE dans un de mes précédents articles, je confirme mon point de vue ! Ce manque de visibilité sur ces élections très importantes est bien regrettable…

 

 

Recapitalisation des banques en Europe : cela sera sans le Canada !

En visite officielle en France, en ce mois de juin 2012, où il a rencontré le président français François Hollande, le premier ministre canadien Stephen Harper a qualifié la zone euro de « projet a demi complété » car, selon lui, de grandes structures institutionnelles, telles qu’une autorité bancaire centrale, font défaut.

Et c’est d’un ton ferme et déterminé que le ministre canadien des Finances, Jim Flaberty a fait savoir à la France et aux pays de l’Union européenne, que le Canada ne financera pas les banques européennes en difficulté. Aux prises avec de graves difficultés économiques, c’est à l’UE et à elle-seule que revient la capitalisation de ses banques. Pour le Canada, qui a verrouillé son système bancaire et a ainsi protégé le pays d’une crise majeure, l’UE doit faire comme les Etats-Unis, recapitaliser ses banques, et non recourir à l’aide d’autres pays, hors zone euro.

Jim Flaberty s’exprimait ainsi dans la presse canadienne : « Certains pays de la zone euro n’ont pas su faire face à leur crise financière. Ils doivent le faire non seulement dans l’intérêt des pays de la zone euro, mais également dans l’intérêt du reste du monde, et ce, afin d’éviter la contagion des banques et une autre crise du crédit comme cela s’est passé il y a plusieurs années. Contrairement à ce que propose le leader du NPD, la solution n’est pas de prendre des milliards de dollars provenant de l’argent des contribuables et de les donner aux pays européens ».

Selon les informations qui circulent, le FMI ferait état d’un rapport qui précise que les banques espagnoles auront besoin d’un minimum de 50 milliards d’euro pour assurer leur survie. Si les pays de la zone euro lui demandent une aide financière, il est certain que le Canada n’accèdera pas à cette demande. Pour les Canadiens, les pays de la zone euro sont parmi ceux les plus riches au monde. Ainsi pour Jim Flaberty : « Ils peuvent gérer leurs propres affaires avant de s’adresser à d’autres pays pour renflouer leurs coffres. La réponse sera la même si le FMI demande un coup de pouce financier d’Ottawa », a-t-il expliqué aux journalistes.

Pour Jim Flaberty « Le FMI a surtout comme mission d’aider les pays pauvres dans le monde. Le Canada a toujours été un participant important. Nous allons continuer de le faire, mais les Européens doivent s’attaquer à leurs propres problèmes avant de demander aux autres [de le faire]. ».

Européens, vous n’êtes pas chanceux : ne comptez donc pas sur le voisin canadien pour sortir nos banques de la misère !

Sortie de crise islandaise et dévaluation de l’euro !

Les élections législatives islandaises se sont tenues le 27 avril 2013 …

Le moral des Islandais –pourtant sortis de « leur » crise– est au plus bas, comme leurs salaires. Les dernières élections ont renversé les sauveurs de la crise, la « gauche » islandaise, pour remettre en selle les « conservateurs », ceux-là mêmes qui avaient précipité le pays dans la crise bancaire.

Les médias se sont peu intéressés à cette île qui, sans jeu de mots, renaît de ses cendres…

Quatre ans après l’effondrement de son système bancaire, l’Islande a retrouvé une certaine stabilité. C’était l’un des premiers pays « européens » à faire face à la menace de faillite…

Depuis, d’autres crises ont éclaté dans les pays membres et ces derniers pourraient s’inspirer de la méthode islandaise pour surmonter les leurs. Contrairement à ces autres, l’Islande n’a pas renfloué ses banques avec l’argent du contribuable. Les « banksters » ont été confrontés à la justice, puis condamnés et emprisonnés. Whaouh ! Cela suscite un certain courage et de l’admiration…

Plus de la moitié de la dette à l’étranger a été remboursée et le taux de chômage a été ramené à moins de 5% contre 10% en 2009. La croissance économique atteint 2% alors qu’elle était à - 7% au plus haut de la crise en 2009.

Comment l’Islande est-elle parvenue à ces résultats ?

Loin de l’austérité aveugle appliquée à certains pays de l’Union Européenne, l’Islande a appliqué une politique économique drastique mais cohérente. Licenciements, réductions des prestations sociales, réductions des salaires, coupes dans le secteur de la santé et le social, toutes ces économies ont été réalisées avec consensus et discernement. Les 320 000 Islandais ont perdu près d'un tiers de leur pouvoir d'achat. Loin de manifester, ils retroussent leurs manches. Le bâtiment et l’agriculture ont bénéficié de plans de relance et les Islandais surendettés d’aides de l’Etat pour réduire ces dettes. Les plus hauts revenus ont vu leurs impôts augmentés. La TVA, quant à elle, est à un niveau de 25,5%.

La victoire du centre-droit d’avril dernier enterre probablement la candidature de l’Islande à l’Union européenne, qui avait été lancée en 2009 par la gauche.

Vous me direz, à juste titre, que les Islandais sont parvenus à « sortir » de la crise grâce la dévaluation de la couronne, dont la valeur a été divisée par deux après la chute du système bancaire. La pêche, l’agriculture et le développement spectaculaire des entreprises technologiques ont permis également de rétablir la croissance.

Pour gérer les faillites déclarées et non déclarées de certains pays européens ne devrait-on pas, plutôt que débattre ici et là de « sortir » de l’euro, envisager de le dévaluer pour assainir les économies des pays membres ? Avant l’UEM, une dévaluation de la monnaie permettait de retrouver de la croissance.

Dévaluer l’euro, afin de raviver la compétitivité dans l’ensemble des économies, est-ce souhaitable ? Et est-ce possible ?

Beaucoup de citoyens posent la question, sans obtenir de réponses ! Et pour cause, les médias ne s’y intéressent pas, ou si peu.

De mon point de vue, c’est possible !

Dans le cadre de l’euro, il faudrait plutôt envisager d’organiser une « dépréciation » plutôt qu’une dévaluation. Les autorités européennes ont les outils pour affaiblir l’euro. Elles peuvent agir par le discours en affirmant que l’euro est surévalué, mais également sur la baisse des taux et parallèlement en vendant de la devise sur les marchés pour augmenter son bilan. Les outils existent donc bien.

Mais si déprécier l’euro est possible, mais est-ce seulement souhaitable ?

Déprécier, c’est reconnaître ses erreurs de politiques monétaires. Donc, ce n’est pas gagné ! Et déprécier, c’est utiliser un outil homogène pour des économies hétérogènes. Dans un Etat fédéral (comme les Etats-Unis, par exemple), la zone monétaire est agrégée. Mais l’Europe n’est pas une Fédération, encore moins un Etat. Et si la zone euro conserve globalement une balance commerciale équilibrée, les situations nationales sont très disparates. Déprécier l’euro reviendrait à accentuer encore ces disparités dans les économies des pays membres. La compétitivité allemande serait mise en surchauffe alors que d’autres retrouveraient leurs marges de compétitivité perdues.

Enfin, déprécier l’euro dans le contexte de la crise mondiale pourrait probablement être un facteur d’inquiétude sur les actifs européens. Et rendre inquiets la Chine, les Etats-Unis, l’Inde et d’autres encore, les dirigeants européens ne le veulent pas…

Tout comme l’Islande, la dépréciation de la monnaie européenne n’est pas une information traitée dans les médias. Un pays membre qui menace de se retirer de l’Euro est plus « vendeur ».

Loin de ces cas de figure, ce qui semble le plus important reste la construction de l’Europe. Cette Europe est encore bien fragile. Ne devrait-elle revenir à ses fondamentaux pour mieux dépasser la crise ?

Architecture de la représentation de l’Europe

Architecture de la représentation de l’Europe

Alors que l’Europe, dans ses organisations et son fonctionnement, peine à voter un budget dans un monde économique en crise, la question peut se poser sur la dimension de sa représentation !

Lorsqu’un citoyen européen se déplace en Europe, difficile de trouver une représentation de « son » Europe. Lorsqu’une entreprise de petite taille, lorsqu’un artisan souhaite plus d’Europe dans ses affaires, l’entrepreneur peine à trouver les bons interlocuteurs. J’exclue, ici, les grandes entreprises qui ont les structures ad hoc, voire les personnes ad hoc pour « voyager » autant dans les méandres du fonctionnement de l’Europe que des lobbies.

En tant que citoyen européen, je reste toujours surpris par l’absence d’Europe sur notre continent. Un précédent post de mon blog traitait de la marque « Europe » pour exister. Exister, c’est aussi être présent, physiquement, sur ses territoires et hors de son continent. Alors, oui, je vois ici et là des ambassades ou des représentations de pays non membres de l’Europe. C’est normal et nécessaire, tout comme être présents chez ses derniers.

Le plus surprenant reste que nous trouvons un certain nombre d’ambassades et autres représentations consulaires des pays membres… dans les pays membres !

Exemple : Quelle est l’utilité d’une ambassade de France en Allemagne, tout comme une ambassade italienne en France ?

En dehors de l’élégance et du prestige, quel est l’intérêt de conserver de telles infrastructures et de telles organisations en Europe ? Quid de la représentation des structures européennes ? Quid du « combien cela coûte donc au citoyen européen, dans son pays ? »…

La force de l’Europe, c’est 27 pays membres.

27 pays qui pour les uns sont membres d’un espace de libre circulation, pour d’autres d’une monnaie unique, pourquoi ne pas penser à remodeler l’architecture de services ?

Pourquoi donc les adhérents de cette Europe forte continuent-ils à se persuader de se faire représenter, par guichets interposés, dans les pays membres ?

Avant même de poser la question sur les moyens des pays membres pour revoir leurs présences, posons-nous la question de leurs utilités ?

Ne serait-il pas judicieux de réfléchir, et d’agir, pour que les pays membres européens mutualisent leurs moyens et s’abstiennent d’être présents là où ce n’est pas nécessaire ?

 

Un ambassadeur représente le chef d’un Etat. Et le rôle d’une ambassade est essentiellement d’ordre diplomatique, sa mission ayant traits aux négociations entre les gouvernements.

Ainsi, par exemple, la France est représentée dans le monde grâce à ses missions diplomatiques dans 161 pays (alors que les Nations Unies en comptent 191). Elle dispose du deuxième réseau d’ambassades et de consulats au monde, après les Etats-Unis, rien que cela !

Selon le rapport parlementaire du 5 juillet 2006, le coût de la représentation française à l’étranger (y compris en Europe) est de l’ordre de 8 milliards d’euro. Certes, elle prend différentes formes et se caractérise par sa diversité de champs d’action. Cependant –avec la réserve de ma méconnaissance du nombre d’ambassades et de consulats dans les pays membres–, si nous multiplions coûts et infrastructures par autant de pays membres ; lesdits pays pourraient faire des économies et ladite Europe pourrait mieux exister à travers des structures d’accueil.

Alors que la crise perdure et que les moyens rétrécissent, ne serait-il pas logique de multiplier les « points » Europe et de diviser par 27 nos représentations dans les pays membres ?

 

Le Traité de Lisbonne avait pour objectif de simplifier la représentation de l’Union européenne à l’extérieur et de rationaliser son fonctionnement à l’intérieur. Qu’attendons-nous pour remplacer nos ambassades par de véritables antennes et relais de l’Europe ! La présidence tournante de l’Europe est une excellente opportunité pour faire rayonner l’Europe. Mais avant de rayonner, il serait intelligent d’exister et de se rapprocher des citoyens, ceux-là mêmes qui vivent l’Europe au quotidien.

Il est évident qu’une telle réflexion doit prendre en compte les enjeux politiques, humains et financiers associés à l’action des pays membres, mais également à l’action extérieure de l’Europe. Une Europe mutuelle et unie ne serait-elle pas plus forte, plus crédible… plus efficace ?

L’Europe c’est une histoire, une volonté politique et économique emmenée par de grands Hommes : les pères fondateurs de l’Europe. Konrad Adenauer, Alcide De Gasperi, Jean Monnet et Robert Schuman ont été les principaux bâtisseurs de ce que nous vivons aujourd’hui, l’Europe.

L’Europe, c’est aussi le quotidien d’Hommes et de Femmes, un espace, un territoire, une identité, des valeurs, un logo…

L’Europe est une entité à elle seule, et elle a besoin de s’exprimer par et dans des lieux dédiés…

L’Europe a de la peine à faire entendre sa voix avec un porte-parole affecté. Une Europe plus présente, dans le quotidien des Européens et des non Européens, serait déjà mieux comprise et plus puissante…

Une Europe bien représentée pourrait répondre à une aspiration légitime : une vision d’avenir.

Parvenir à cette tâche nécessiterait une réelle stratégie. Avant que l’Europe ne l’écrive, les pays membres doivent éviter de se disperser et ne pas nuire aux messages européens.

Alors, demain peut-être, l’Europe diffusera un message clair et compris. Ce rayonnement contribuera à plus d’efficacité, une carence actuelle de l’Europe…

...

I’d like to extend my most sincere condolences to the people of Norway.

Honneur et Patrie, Hommage de la Nation...

Nous autres Français ne réalisons pas combien nous avons de la chance de vivre libre, dans une démocratie.

C’est là un privilège que bon nombre de pays dans le Monde n’a pas. Et dans ces quelques mots, nous pensons à tous ces pays qui désirent accéder à la « démocratie » où les mots Egalité et Respect seront conjugués pour vivre Libre dans le Respect des Uns et des Autres.

Aujourd’hui, beaucoup d’entre nous ont vécu  ce moment d’émotion qu’a été l’Hommage de la Nation aux sept militaires tués (assassinés !) en Afghanistan.

 

Le Monseigneur Ravel tout comme le Président de la République ont bien résumé ce sentiment :

« Etre militaire, c'est avant tout ne plus s'appartenir, ni même appartenir à sa famille, c'est appartenir à la Nation. Exister, agir, vivre et mourir pour elle», déclare Mgr Ravel. ».
Et pour Monsieur le Président de la République Française : « Vous n'êtes pas morts pour rien car vous vous êtes sacrifiés pour une grande cause (...) La grande cause peuples libres, qui ont payé leur liberté avec le sang de leurs soldats. (…) Alors que certains s'interrogent sur le fait d'aller mourir pour des Afghans, voire pour rien, nous répétons inlassablement que c'est pour la France que nous mourons. (…) L'armée française, c'est l'expression de la détermination de la France à défendre l'idée qu'elle se fait d'elle-même»

Ces jeunes qui iront à Deauville soutenir le Plan Tunisien au G8

Je ne suis pas l'auteur de la présente note... mais l'information se doit d'être relayée... Cette note est extraite des news du magazine "Actualités des leaders de Tunisie en ligne"

Les participants au sommet du G8 ainsi que ceux des forums parallèles et les médias auront l’agréable surprise de tomber sur ces jeunes tunisiens, arborant des tee-shirts siglés au slogan : Invest in Democraty. Un groupe de citoyens Tunisiens de différents horizons, se dirige de pied ferme vers Deauville, pour manifester, jeudi 26 mai,
  son soutien, au Plan Tunisien qui sera présenté par le Premier ministre, M. Béji Caïd Essebsi.

A leurs propres frais, sans le moindre soutien, et n’appartenant à aucun parti ou ONG, ils partiront de Tunis, ralliant à leur cause, d’autres Tunisiens en Europe, et agissant pour une Tunisie Unie.

Leur idée est, entre autre, de profiter de la présence des médias internationaux pour  relancer l’élan positif qui a conduit à la Tunisie du 14 janvier. Certes, ils sont réalistes et conscients que le pays passe actuellement par des hauts et des bas. Néanmoins, certains événements ont été dramatiquement repris par les médias de par le monde et ont ainsi terni quelque peu l’image du pays ainsi que le sens de notre révolution.

Ils remettront à la presse leur manifeste où on lit: « Nous sommes Citoyennes et Citoyens Tunisiens, Médecins, Professeurs, Architectes, Pharmaciens, Ingénieurs, Cadres... et nous nous engageons pour l'avenir de notre Pays.

Nous sommes Citoyens du monde, à la recherche d'un avenir démocratique, assurant l'équilibre nécessaire à une vie sociale saine, loin de tout extrémisme et de la pauvreté.

La Tunisie est riche, très riche, d'Histoire et de Culture. Nous ne sommes ni producteurs de pétrole, ni exploitants de minerais mais notre passé montre des capacités qu'aujourd'hui, plusieurs pays nous envient.

Pour la première fois, un plan conçu par le pays lui-même, en toute indépendance et souveraineté sera discuté au G8. « La Tunisie compte d’abord sur ses propres ressources et cherche à combler le gap à travers le soutien international » (citant M. Essebsi).

Nous demandons votre soutien à notre merveilleux pays et à son plan. Ce n'est ni quête, ni requête, c'est tout simplement une protection de notre Indépendance.

Nous demandons votre soutien, avec comme exemple, le soutien au Japon d'après-guerre, pour que la Tunisie de demain devienne le Japon d'aujourd'hui.

21 éminents économistes de renommée mondiale ont plaidé la cause de la Tunisie auprès du G8 pour le soutien du Plan Tunisien et estiment que son coût ne représente que 2 à 3% de celui de la réunification allemande.

Nous avons confiance, et nous sommes venus de Tunisie communiquer cette confiance en termes de potentiel de la Tunisie pour l’investissement ».       

Fête de l'Europe

9 mai ! Fête de l'Europe !

Euro-entrepreneurs, profitez de l'anniversaire de l'Europe pour rejoindre l'association Europe & Entreprise...

Créée en 1989 par des chefs d’entreprise pour les informer, les sensibiliser aux évolutions européennes qui les impliquaient, et les faire participer à ces transformations.

Europe & Entreprises est née de la volonté de chefs d’entreprise de se doter d’un outil capable d’apporter une expertise sur l’Europe au monde de l’entreprise et d’être un porte-parole de leurs préoccupations auprès des différentes instances européennes afin de faire progresser la vision dynamique de l’Europe qui entreprend.

Au cours des années, Europe & Entreprises a organisé, outre un tour d’Europe du capitalisme, de nombreux colloques internationaux, a pesé sur les débats économiques et sociaux et a développé son expertise dans des domaines aussi essentiels que celui des Fonds de pension européens, des risques pour l’entreprise ou de la définition européenne des PME.

En ce début de millénaire, Europe & Entreprises s’est positionnée pour que l’Europe devienne un marché dynamique, moteur d’une intégration économique et politique, seule voie qui permettra aux Européens de demeurer des acteurs incontournables de la globalisation.

Présidé par Phlippe Laurette, Europe & Entreprises est un outil souple et réactif au service des entreprises et de leurs activités.

Congrès FNSEA à Saint-Malo

En préambule d'un post que j'écrirais la semaine prochaine.... une pensée :

La FNSEA serait-elle à un tournant de son hhistoire ou serait-elle au tournant de l'Histoire de l'Agriculture ?

Après avoir assisté pendant deux jours au 65ème Congrès de la FNSEA, force est de constater que nos Agriculteurs ont de l'ambition ! Et pour décripter, je vous donne rdv dans quelques jours, le temps d'écrire quelques plants... 

4L Trophy, année 2011... l'équipage des Bubble Pink Brothers est arrivé !

 

 

Parti depuis le 16 février dernier, l’équipage du 4L TRophy 2011, composé de Martin Bridault Canada et Marc-Antoine Pézier et représentants l’Association Bubble Pink Brothers est arrivé aujourd’hui à Marrakech.

 

 

Forts d’avoir vécu cette aventure et d’avoir distribué des fournitures scolaires aux enfants marocains, les Bubble Pink Brothers ne sont pas mécontents de leur classement, 19^ème sur… près de 1.200… ! Bravo !

 

 

 

 

ALEXSENS les félicitent de leur courage et de leur sérénité.

4L Trophy, année 2011... c'est parti !

 Le 4L Trophy est un raid, uniquement ouvert aux étudiants de moins de 26ans, organisé par l'ESC Rennes. Ce raid composé uniquement d’équipage de deux étudiants, à bord de la mythique 4L Renault est inspiré du Paris-Dakar. Organisé pour la première fois en février 1998 avec trois Renault 4L ; 13 ans après, ce ne sont pas moins de 1.200 4L emmenées par 2.400 étudiants qui se rendront du Stade-de-France à Marrakech.

 

 

 

Pour cette 14^ème édition, Martin Bridault Canada et Marc-Antoine Pézier ont fondé l’Association Bubble Pink Brothers. Après des mois de préparation et beaucoup d'huile de coude, l'équipage à pris son départ à Paris ce 16 février. Leur but est d'atteindre Marrakech le 28 février prochain. Tout comme en 2009, ALEXSENS et d'autres partenaires soutient cette initiative.

 

Retrouvez l'actualité de l'équipage et de leur 4L sur leur blog.

Tunisie, l'aide étrangère passera par le tourisme, c'est aussi cela la solitarité !

Après des semaines d’émeutes qui ont conduit à la chute du Président Ben Ali, la Tunisie se prépare à un nouvel avenir… 

Mon propos, ici, n’est pas de refaire l’information que nous connaissons tous, mais de régir à l’(in)formation des journalistes eux-mêmes… Juste rappeler que tout a commencé avec Mohamed Bouazizi, qui s’est immolé par le feu le 17 décembre 2010. La population locale a manifesté, 10 jours plus tard, le mouvement gagnait la capitale. Les manifestations ont été réprimées avec violence. Des pillages et des chasses à l’ancien régime ont secoué le pays… L’Armée tunisienne a défendu son peuple. (peu de journalistes ont relaté cette information…). En jouant ce rôle de stabilisation, elle a précipité le départ de Ben Ali. Historiquement non politisée, Habib Bourguiba, craignant un coup d’Etat, l’ayant toujours écarté du pouvoir.

Plutôt que de se préoccuper des tunisiens et de la Tunisie, je regrette que la France et les Français se regardent le nombril sur leurs attitudes « politiquement » correctes ou incorrectes.

Personnellement, je trouve cela déplacé d’entretenir une polémique sur la manière dont la France a réagit en amont de ces événements. Gouvernants de droite ou de gauche se valent sur ce terrain. Cela ne faisait-il pas 23 ans que cette dictature « rampante » existait ? Il y a tant de pays, aujourd’hui, où une dictature semblable existe et où les gouvernants ont les mêmes (indifférentes) attitudes et les mêmes non-ingérences et le peuple (français donc) ne dit mot… Qui ne dit mot consent…mais les relations diplomatiques nous dépassent. Chacun son métier… et je ne pense pas que cela soit celui d’un journaliste.

Mais le pays est-il prêt ?

De toutes les manières, le pays ne peut rester dans une situation transitaire. Si le pays ne semble pas prêt, les tunisiens le sont. Ils sont déterminés à changer leur pays. L’administration est assez efficace et organisée pour mettre en place un scrutin. Elle sera d’autant plus soutenue par une opposition -même décimée par tant d’année de répression-, qui est prête à relever le défi.

Cependant, il y a une chose que les journalistes (tout comme nos gouvernants et son opposition) ne disent pas : comment aider le peuple tunisien.

Avec près de 12 millions d’habitants, la Tunisie accueillait près de 7 millions de touristes par an. Cela signifie que le pays tire principalement ses ressources, et donc son emploi, du tourisme. Il serait indécent de « boycotter » ce pays parce qu’il est aujourd’hui instable.

Personnellement, il serait intelligent et solidaire de : ne pas annuler ses vacances prévues en Tunisie, ou de projeter de passer ses vacances plutôt qu’un autre pays… Leur survie dépend aussi de notre mode de consommation et de nos richesses…

iPad - Archos, collectivités territoriales et achats (ir)responsables

En période de crise, il serait naturel et instinctif de se tourner vers des investissements responsables. Responsable cela veut dire, entre autres agissements, se tourner vers des produits ou des services locaux. Dans quels objectifs direz-vous ? Simplement, pour préserver nos emplois, notre niveau de vie, notre croissance, etc…

Outre le manque (total !) de visibilité des produits –moindre en ce qui concerne les services– que nous consommons, il est surprenant que les collectivités territoriales dotent nos concitoyens de produits…100% made-in-ailleurs… !

D’une part, il est aujourd’hui très difficile de consommer « Made-in-France », difficile de consommer « Made-in-Europe », et bien sûr extrêmement facile de consommer « Made-in-ailleurs », notamment « Made-in-China » ; ou « Made-in-RPC/PRC » pour tromper l’œil !

D’autre part, le manque de traçabilité et d’un label « Made-In-France » fait défaut, mais j’y reviendrais dans un autre post, notamment avec la Bretagne qui s’apprête à déposer « sa » marque ; et l’Australie qui a eut une attitude assez exemplaire pendant la crise de 2008/2009.

Ce à quoi je veux en venir dans ce présent post, c’est l’attitude « irresponsable » de deux départements, si ce n’est plus, de la République Française.

 

En septembre dernier, le département des Hauts-de-Seine faisait entrer le numérique dans les écoles avec… l’iPad ! Mis  à disposition des élèves dans les CDI (Centre de Documentation et d’Information), c’est près de 266 tablettes qui ont été acquises auprès d’Apple pour 185.000 euro (coût total avec l’installation des bornes Wi-Fi incluses).

Cette annonce, assez peu médiatisée, m’avait personnellement surpris. D’autant qu’une entreprise française, leader sur le marché de la tablette, ARCHOS, est bien présente sur notre territoire.

Ok, les tablettes sont fabriquées en Chine ou ailleurs, il s’agit donc d’un « made-in-ailleurs », mais où sont donc fabriqués les ipad ? Réponse : En Chine également !

Avec la crise, il aurait été responsable d’acheter 266 tablettes Archos et permettre ainsi de soutenir une entreprise française, plutôt qu’une entreprise étatsunienne !

S’agissant de marchés publics, un appel d’offre (AO) a certainement dû être effectué ! Cependant, il reste très surprenant que l’Ipad, la tablette la plus chère du marché est été la moins cher aux résultats de l’AO !

A moins qu’il y est dumping sur le prix afin qu’Apple investisse plus vite les marchés publics français…

Surprenant !

Plus surprenant encore ma lecture du journal « Le Monde » d’hier, 2 décembre. Je rentrais sur le vol d’Air Canada, Toronto-Paris. Et hop hop, une colonne sur l’IPad et le Conseil Régional de Corrèze…

Et là, il ne s’agit pas de 266 tablettes mais de 3.300 ! Ouah ouh, la claque pour Archos ! La claque pour nous autre Français ! Ouille ! Sacré budget… pour Apple… et les impôts des Corréziens !

Alors, je me renseigne… Dans la lettre du Conseil général de la Corrèze, je lis : « L’iPad a été choisi car il présente plusieurs avantages par rapport à l’ordinateur portable : il mesure 13,4 mm d’épaisseur pour un poids de 680 grammes — ce qui le rend plus fin et plus léger que n’importe quel ordinateur portable ou netbook. L’écran haute résolution et très réactif de l’iPad permet aux élèves d’utiliser des applications et du contenu tels que les nombreux manuels numériques disponibles aujourd’hui. ».

La tablette Archos serait-elle de moindre qualité, ou moins de fonctionnalités ? Paraitrait que non, voire que la tablette Archos dépasse les capacités de l’iPad ! Je lis un peu plus loin : « François Hollande explique : "J’ai voulu que les Corréziens soient parmi les premiers à s’approprier les nouvelles technologies et qu’ils soient tous à égalité devant ces outils de l’avenir. (…) C’est pourquoi j’ai mis en œuvre, avec l’Education nationale, l’opération Ordicollège afin que tous les collégiens de notre département, ceux des familles modestes comme les autres, puissent apprendre sur un ordinateur et avoir de meilleures chances de réussir leurs études. ».

Mais qu’à donc la technologie étasunienne que la française ne possède pas ? Rien ! Juste qu’il faut savoir que le premier fournisseur de l’Education Nationale Française serait…Apple !

Je n’ai rien contre Apple, l’utilisant moi-même. Je n’ai rien contre les marques de PC, les utilisant également, mais à choisir une tablette, en période de crise, je choisirais Archos. Parce que Archos est une entreprise française ! Nous pourrions crier à la préférence nationale ! Oui, car une des priorités, en temps de crise, est de préserver nos entreprises !

Et Archos n’a pas à rougir du géant étasunien, Apple !

Créée en 1988 par Henri Crohas (Archos est une anagramme de Crohas). L'entreprise s'est d'abord positionnée sur les décodeurs de télévision (set-up box) et des disques durs externes pour les micro-ordinateurs de marque Amiga, avant de se lancer en 1996 sur les périphériques informatiques fournis en marque blanche pour les grands constructeurs. C'est à la fin des années 1990 que l'entreprise mise sur sa propre marque. Aujourd'hui, elle conçoit, fabrique et distribue un ensemble de périphériques informatiques mobiles, principalement des baladeurs numériques. Portée par la devise « Entertainment your way » elle cherche à pousser toujours plus loin l'innovation et la miniaturisation de ses produits.

En 2010, grâce à sa politique d’élargissement de gamme, avec un portefeuille aujourd’hui de plus 50 références, Archos a reconquit des parts de marché significatives en Europe et renforcé sa présence tant en Asie qu’aux Etats-Unis. Espérons que les collégiens et lycéens étasuniens préfèrent la tablette Archos à l’iPad !

Archos a également créé les produits ARNOVA, marque de tablette entrée de gamme, qui positionnent le groupe sur le segment des tablettes entre 99€ et 199€ et permettent d’offrir aux consommateurs une alternative séduisante au niveau du prix. Cette tablette ne suffisait-elle pas à répondre au besoin des élèves de s’approprier les « nouvelles technologies » avec le soutien de nos….impôts ?

Dans le communiqué de presse d’Archos, un paragraphe me paraît essentiel : « Tout au long de 2010 nous avons ainsi démontré la pertinence d’une stratégie offensive résolument centrée sur le cœur de métier du Groupe : l’innovation, la qualité, la commercialisation, le marketing et la satisfaction clients. Grâce à cette organisation, nous avons gagné en souplesse, optimisé nos coûts et concentré nos ressources sur le « time to market » de nos produits. (…) En fin d’année, le succès des tablettes de la Génération 8, en particulier des ARCHOS 70 et ARCHOS 101, a dépassé toutes nos attentes démontrant ainsi le fort potentiel de développement de ce marché et la capacité d’ARCHOS à capter la croissance de marchés en pleine expansion.».

Il est évident qu’il faut soutenir le développement du numérique dans l’éducation, mais les collectivités territoriales ne doivent pas sous estimer le poids de l’économie de nos entreprises. Espérons que le soutien à l’innovation, à la qualité et à la commercialisation d’Archos passera par un investissement responsable des autres régions de France !

Qu'il s'agisse de Patrick Devidjan (majorité gourvernementale) ou de François Hollande (oppostion / PS), les deux idélogies se valent ! Nous assistons au déclin de notre économique et de notre compétitivité ! Messieurs et Mesdames des collectivités territoriales pour vons prendre en main et soutenir notre économie. Soyez responsable dans votre prise de considération pour l'importance de la nationalité d'Archos, française ! 

 

 

 

 

Bleu, bleu ciel, le desespoir des bleus fouteux...

2-0 Vive le Mexique... ! Aie, La France a perdu ce match... Normal...

Nos "bleus" avaient si peu de cœur à chanter la Marseillaise (mais la connaissait-elle ?) que l'entrain n'était pas, mais pas du tout, au rdv... Les médias fustigent le seul Domenech, mais pourtant ne sont-ils pas tous une équipe… et donc « tous » responsables.

Ne vaut-il pas mieux que cette équipe rentre en France apprendre la Marseillaise.

Les bleus, c’est aussi le championnat du monde d’athlétisme, celui de natation… Bref, je suis persuadé que nos athlètes et nos nageurs vont faire rêver ensemble la France… malgré que les médias s’y intéressent moins, tout comme les sponsors… une question de visibilité et d’argent…encore ! Dommage !

Récessions européennes... crise de l'euro... Europe en crise... et les européens dans tout cela ?

Ne serait-il pas temps de nous fédérer et de transformer nos multiples institutions en Fédération européenne ? Qu'en pensez-vous ?

Si je ne suis pas signataire en titre de la Lettre ouverte à Madame la Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne et à Monsieur le Présidente de la République Française, je soutiens pleinement cette intention ! Il est grand temps de créer les États Unis d'Europe !!!!

La France est épuisée !

Les français sont psychiquement fatigués… non plus seulement physiquement…

Hier la France était fatiguée physiquement. Quand nous rentrions du travail, chez nous, nous étions « crevés », par une activité physique, voire pénible.

Aujourd’hui les nouvelles technologies et les progrès de l’automatisme sont venus alléger la charge physique du travail.

Paradoxalement, la société n’a pas mesuré qu’elle mettait une pression sur les individus. Cette pression se mesure, au quotidien dans les foyers, au sein des entreprises et même au sein de l’espace public. Cette pression se reporte sur les rapports humains et se transforment en agressivité, en tension.

Conséquences : nous sommes de plus en plus souvent confrontés à des rapports humains qui se dégradent de jour en jour.

Nous savons de moins en moins nous parler, sans être agressifs. Regardons autour de nous ! Qu'il s'agisse des transports publics où la joie de vivre ensemble disparaît sous nos mines déconfites... Qu'il s'agisse des rapports au travail, où le choix des mots prennent une importance quelques fois démesurée pour éviter toute interprétation... Qu'il s'agisse du rapport de l'Administration française et de ses administrés où l'incompréhension tend à devenir une règle... Qu'il s'agisse du rapport que nous entretenons à l'autre, la pression est telle que nous "nous emportons" facilement, "trop" facilement !

Malgré les derniers outils de communication, cette tension transforme nos rapports humains. Les mots sont des armes. Ne les utilisons pas pour détruire notre quotidien… !

Tous les collaborateurs d'ALE[X]SENS-France et d'ALE[X]SENS-Canada se joignent à moi pour vous souhaiter une excellente année 2010 emplie de santé, de sérénité et de prospérité.

Nous tenons à remercier Intermarché, NILSEN,  RTL-IP.France et l'UNIFA-Le Groupement des Agenceurs d'Intérieurs pour leur fidélité et, CrossKnowLedge, Schneider Electric - IS&S et SmartValue-EfficientPartner de nous avoir rejoint.

                                       François-Xavier BELLEST

Félécitiations Bernard pour ton audace !

Nous mettons plus de passion à obtenir ce que l'on n'a pas, qu'à conserver ce que l'on a. Voilà une conviction sur Bernard Mauriange partage sur son blog.   Par la presse nationale et les médias audiovisuels, j’ai découvert -comme vous- sa dernière action pour attirer l’attention d’un chef d’entreprise ou d’un recruteur.

C’est audacieux et je l’en félicite !

Je relaye volontiers l’information sur mon blog !! J’ai connu Bernard alors qu’il était Directeur des Ventes pour le Groupe Haworth, puis il a été nommé Directeur Marketing opéraptionel. Nous avons travaillé ensemble sur des problématiques de marques et de produits. Je ne vais pas détailler son CV ici. Il est disponible sur Internet et le CV est certainement classé ( ! ) dans des centaines de bureaux de DRH.

C’est un homme avec des valeurs et une riche expérience professionnelle. Je comprends pas qu’en pleine récession, une entreprise puisse se passer de lui (relativement à ce qu’un poste soit effectivement disponible, et il y en a !!).

J’espère de tout cœur que des dirigeants d’entreprises et des drh seront sensibles à cette nouvelle action. Je vous invite à se rendre sur son blog pour découvrir les autres actions mises en œuvre.

Dirigeants d’entreprises et DRH audacieux, prenez rendez-vous avec Bernard Mauriange et engagez cet homme qui saura faire fi de la récession !

L'entreprise communautaire : l'impact des médias sociaux dans l'entreprise !

En quoi le comportement face aux médias sociaux change-t-il la donne dans les entreprises ? Qu’attendre des outils actuels et à venir ? De quelle place le management dispose-t-il encore quand le virtuel s’immisce à ce point dans le réel ? Pour répondre à toutes ces interrogations, selon tous les angles possibles, CrossKnowledge a choisi de donner la parole à cinq témoins aux horizons très différents : éditeur de solutions Web 2.0, consultant spécialiste des réseaux sociaux, DRH mais aussi sociologue et enseignant. Cinq regards complémentaires pour lister et analyser les impacts des réseaux sociaux sur la vision stratégique de l’entreprise, son organisation et son leadership.

Car les médias sociaux ne se caractérisent pas par la seule technologie, mais bel et bien par leur combinaison avec l’interaction sociale et la création de contenu : ils utilisent l’intelligence humaine collective, dans un esprit de collaboration en ligne. Dès lors, l’impact des réseaux professionnels sur la stratégie d’entreprise modifiera l’organisation même de celle-ci.

La culture d’échange et d’ouverture favorisée par les réseaux sociaux permet aux entreprises d’accélérer leur processus de décision, d’accroître leur capacité d’innovation et leur productivité commerciale ; les réseaux sociaux dopent la compétitivité des organisations par une meilleure réactivité. Largement au-delà d’une révolution technologique, l’avènement annoncé de l’entreprise communautaire traduit surtout un changement culturel. Par une organisation en réseau, le média social encourage durablement la participation des collaborateurs, des clients et des partenaires. Un partage qui incite à réfléchir sur le rôle du management dans l’organisation de l’entreprise et de la place de la formation.

Ne serions nous pas à une époque charnière où toutes les entreprises devraient revisiter leurs structures de formation, pour prendre en compte l’émergence de nouveaux territoires de communication et d’accès à la compétence ?

En juillet et août, Wilfrid Raffard et moi-même avons rédigé pour le compte du Cabinet Crossknowledge un livre blanc sur ce sujet des médias sociaux. Après avoir réalisé les interviews de cinq expert sur le sujet, nous avons rédigé les textes avec leurs varbatim, ainsi que l'introduction et la conclusion. La préface a été rédigée par Jérôme Coignard, Dir. R&D chez Crossknowledge.

Vous pouvez commander auprès de CrossKnowledge Éditions, ce livre blanc.

Bonne lecture et vos commentaires sont les bienvenus !

Internet est une partie d’un tout… et non le « tout »…

Depuis que j’enseigne la sémiologie auprès d’étudiants, je suis sidéré à quel point Internet devient peu à peu un tout… Un tout-venant d’informations fait d’écrits, de récits et d’images. La précision s’impose : j’enseigne auprès d’une trentaine d’étudiants de niveau Communication & Design, tous en Master 5 réparti à 50/50 en Université et en Ecole privée. Master 5…

Ils ne viennent pas d’avoir leur Bac ! Donc, pas d’excuses !

 

Pourtant quand nous travaillons des sujets, la référence est quasi exclusive : Internet. Quand ils exposent leurs travaux sur PowerPoint, les images proviennent des bases de données sur Internet. A l’ère du tout numérique, entre les appareils bon marché et le téléphone mobile, il est regrettable que leur travail de réflexion ne soit pas agrémenté de prises de vue personnelles.

En fait, assez peu se promène dans la rue pour voir, écouter, disséquer une marque. Peu se pose la question de la manière d’exposer un produit, peu écoute le consommateur lambda. Non, la plupart se précipite sur leur ordinateur, et Google est leur harpon ! La majorité des informations qu’ils trouvent proviennent d’Internet.

C’est bien ! Mais pas assez ! L’idéal est toujours de croiser ses informations, qui plus est quand elle est virtuelle !

En dehors d'Internet, il y a pourtant masse d'informations ailleurs...

 

Banque de particulier à particulier

Les systèmes bancaires traditionnels vont affronter une concurrence originale… ! Et elles devraient s’en soucier car 5 à 10% du marché financier risque d’être capté par ce nouvel acteur : le social-banking !

Déjà en juin 2007, Lars Pehrson, fondateur danois et PDG de la Merkur Bank avait évoqué cette possibilité du prêt d’argent entre particulier sans passer par une banque. IL faut reconnaître que la Merkur Bank, forte de ses 12000 clients est très loin derrière les BNPParisbas, Citybank et autres mastodontes… Son particularisme est que la banque danoise n’investit que sur les projets de développement durable et est elle-même la banque la plus respectueuse de la planète. Le mieux est de consulter leur site !

Alors, tendance info ou tendance intox ? Tendance info car, croyez-moi, si la protection de la Planète est un souci numéro 1 des citoyens du Monde, elle partage la première place avec économie rationnelle, et donc un coût moindre !

Rendez-vous en 2010/2012… pour un état des lieux !

 

Demain & Après-demain

Notes en retard... Gestion du temps... Pause de notes pour le blog.

Le client d'ale[x]sens prime sur mes regards et réflexions...

A très bientôt ! Promis !

DRH

Hier, le 10, j'ai assisté à la soirée organisée par RH-M pour lancement de l'ouvrage "DRH du 3ème Millénaire"...
Bientôt, une note sur ce sujet...

Rap le 118

Pour sauver des vies : inscrit le numéro dans ton slip !

Présentement à travailler sur l’identité des Services municipaux d'une collectivité administrative, je regarde souvent ce qui se fait ailleurs, et là surprise !

 

Pour promouvoir le numéro d’appel des Sapeurs-Pompiers de la Ville de Genève, le Service d’Incendie et de Secours ont créé un clip vidéo musical.

 

Les Suisses ont en rêvé, le SIS l’a fait… Avec des touches d’humour sur fond de musique rap, l’objectif est de sensibiliser la population suisse romande sur ce 118, en rappelant les deux autres numéros d’urgence, le 117 pour la police et le 144 pour les urgences.

Le but pour le SIS est de faire diminuer les trop nombreux appels de renseignements téléphoniques.

 

Culture urbaine : des affronts sont prévus à Paris le 15 septembre !

Lors de la 8^ème ou 10^ème édition (les avis divergent) de la Techno Parade à Paris, les danses urbaines les plus en vogue s’affronteront place de la Bastille. En plus, la Techno Parade se veut « écolocool ». C’est donc sous le signe d’un défilé durable et socialement responsable que les fans de musique urbaine défileront dans la rue dans le respect éthique de la protection de la Planète. Bonne initiative… Je doute, tout de même que La Techno Parade nous préservera les oreilles d'une pollution de Db… ?

L’an dernier la Techno Parade fêtait les 20ans de la House Music, cette année, c’est place aux nouvelles vagues de la musique urbaine. Avec ces « danses battles », la Techno Parade 2007 va être chaude !

Les « danses battles » sont des joutes où deux équipes s’opposent sur un style de musique urbaine sous le regard d’un arbitre ou des encouragements et sifflements des publics. En général ces équipes sont des sneakers people, où le look importe autant aux pieds qu’au reste du corps. [Selon le temps consacré au blog, j’essaierai de vous restituer le fruit d’un travail sémio sur la sneaker attitude]… Pour revenir au sujet du jour : ces équipes renouvelleront donc avec les réflexes des praticiens du smurf ou autres rap sur les danses électro en vogue : break, hardstyle, tecktonik, jump, psycore, bimboland, etc…

L’électro et le hip hop ne feraient-ils plus qu’un aujourd’hui… ? Les frontières de la Ville sont de plus en plus élastiques et pénétrables. Questions de mobilité(s)… Réponse en musique le 15 à Paris, place de la Bastille… (Ne m’y cherchez pas ! J’occupe toutes mes prochaines fins de semaines à la rénovation de ma maison…)

En savoir plus, a quoi sert la Techno Parade ?

 

 

 

stadeo, des sports sur le podium...

Beaucoup d'entre-nous qui pratiquons des sports peu médiatisés, sont frustrés de ne pouvoir visionner leurs disciplines...
Prenons le badminton, par exemple, sport très populaire en France. Il reste pourtant très difficile à ses pratiquant(e)s de pouvoir voir des rencontres, des matches… Il en est de même pour le water-polo, la baseball ou le hockey-sur-glace ! A moins d'un événement exceptionnel d'une rencontre internationale, et encore... et encore... faut-il disposer des chaînes du cable...

Pour combler ce manque, une équipe de passionnés se lancent un défi : créer une télévision pour les fans de sports moins médiatisés.
Dès cette semaine, baseball et football américain sont en ligne sur StadeoTV. Les droits de retransmission des grands rendez-vous de ces deux disciplines ont été attribué par ces deux fédérations à cette nouvelle « chaîne ».
Faîtes la promotion de cette excellente initiative… Une création d’entreprise à saluer !

Respect

A 20heures ce 6 mai 2007, les Français ont choisi le président de leur République. De ceux et celles qui soutenaient Nicolas Sarkozy, le contentement. De ceux et celles qui soutenaient Ségolène Royal, la déception.

L’élection d’un Président est un moment important dans la vie d’un citoyen. C’est un événement pour soi, pour le Pays, pour les pays européens voisins ou non, pour le Monde…
C’est aussi notre image, l’image de la France qui s’est dessinée avec cette élection. Quelque soit le programme et la personnalité que les Français ont choisi, nous avons un nouveau président. Respect.

Peu de temps après l’annonce de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, des incidents ont éclatés, certes peu nombreux mais suffisamment imagés et médiatisés. Sur les écrans de TV du monde entier, la France est donc apparue avec l'image du visage de Nicolas Sarkozy, mais aussi l'image de ces fauteurs de troubles.

Malgré les postcasting et autres technologies, les présidentielles dopent l’écoute Radio…

Selon l’« Etude 126 000 » de Médiamétrie, près de 43 millions de personnes (42,960 exactement) de 13 ans et plus écoutent au moins une fois la radio en direct au cours d’une journée. Cette étude couvre la période Janvier/Mars 2007 et intègre l’écoute radio via Internet.
RTL représente 12,1% du volume d’écoute global de la radio. RTL reste donc la première station en terme de nombre d’auditeurs quotidiens (12,5 millions) et en terme de part d’audience.
Deuxième radio française, France Inter (avec 8,7% du volume d’écoute), puis suivent Europe 1 (8,1%), et NRJ (7,1%), puis Nostalgie, France Bleu et RMC (environ 5% pour chacune). RMC est la station qui a le vent en poupe, elle gagne 700 000 auditeurs en 1 an (soit + 15%).

La durée d’écoute par Français et par jour, sur une semaine, augmente. Elle serait en moyenne de 2 heures et 29 minutes sur janvier-mars 2007 contre 2 heures et 25 minutes en janvier-mars 2006.
Plusieurs événements concomitants pourraient avoir une influence sur cette progression : entre le décès de l’Abbé Pierre et la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle en janvier ; les flashes météo avec la douceur des températures ; et enfin, les présidentielles en tant que telles…

Téléchargement 2007_04_19_126000Radio_janv-mars07.pdf

Jonglerie de stylos, c’est reparti !

Beaucoup ont abandonné le stylo pour le clavier d’ordinateur… Pourtant, si bons nombres d’élèves pratique le maniement de stylos en cours comme un sport… D’autres ignorent totalement ce sport.

Les marques de stylos, quant à elles, s’entretiennent sur le sujet… Dans les couloirs des services innovation et marketing de Pentel, les designers tiennent compte (aussi) du penspinning…
Le Pentel RSVP est l’un de ceux-là…

Pour l’histoire de la marque, à résonance anglophone, née en 1946 au Japon ; Pentel vient de « PEN » pour « painting » et « TEL » de « pastel » car Pentel est à l’origine, fabricant de produits beaux-arts.

Quid de la pratique du Penspinning ? Nous avons tous fait jongler un stylo avec nos doigts de la main. Le penspinning est le sport qui consiste à battre des records. Et Internet y contribue…
Pour débuter, il n’est pas essentiel d’avoir le bon stylo, de type Pentel. Si vous modifiez un stylo pour la pratique de ce « sport », alors il s’appelle un « mod ». les joueurs s’appellent des penspinners et des sites permettent de jouer en ligne via les webcams.
Si les coréens sont friands de ce jeu, les français ne sont pas en reste. Dans la communauté skyblog, ils sont d’ailleurs assez nombreux
… Pour revenir aux coréens, ces derniers ont créé le com.ssa qui à partir de feutres est spécifique quant à son « doigté »…
Quant aux figures, entre « tricks » et « combos », il y a quelques cours à prendre pour être au top de la dextérité des penspinners et les affronter en ligne…
Conseil : n’abusez pas du penspinning au bureau, votre productivité risque d’en souffrir… ou retournez sur les bancs de l’école… française ou de l'école japonaise.
Citons aussi l’excellent site d’un français avisé, avec le stylo effaceur
La meilleure vidéo et un Mode d’emploi

Effet mondialisation, les internautes se replient sur la région…

Les bretons réclament leur extension Internet. Le « .cat » catalan, agréé par l’Icann, fait donc des émules ! En 2006, près de 1.000 personnes avaient signé une pétition pour la création de l’extension Internet bretonne.
Les extensions locales vont-elles se généraliser ?
Le site geobreizh constate que « la Catalogne vient d’ouvrir son extension .cat, la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique et la Réunion disposent déjà de leurs propres extensions « .gp », « .gf », « .mq » et « .re » ! La Bretagne se doit d’obtenir son « .bzh » !

Pour que l’AFNIC et l’ICANN chargées de réguler les extensions Internet entendent » leurs voix, le site propose de signer une pétition en ligne afin d’appuyer la demande de création du .bzh.
Ce mouvement est initié par Mikael Bodlore-Penlaez, qui selon le nombre d’inscrits, fondera peut-être une association pour présenter un dossier auprès des autorités compétentes.

Le .bzh souhaite « rassembler les sites en langues bretonnes, mais aussi celle en rapport à la culture, ou ayant attrait la Bretagne, les institutions, les départements, communes de la région... », selon l’ABP.

De l’éthanol dans ma voiture, de l’eau dans mon ordinateur…

Êtes-vous excédé d’entendre le ventilo de votre PC ou de votre Mac ?
Non ! Passez à l’article suivant…
Oui ! Alors mettez de l’eau dans votre ordinateur ! Quoi, qu’est-ce ?

C’est un système qui n’est pas nouveau. En 2005, le Power MacG5 d’Apple disposait déjà état de ce système, une vingtaine d’année après les supers ordinateurs des centres de recherches.

Devant la déferlante « développement durable…responsabilité », il semblerait que des marques proposeront prochainement des ordinateurs équipés en série du watercooling.

Placée derrière l’ordinateur, il s'agit d'une pompe remplie d’eau, le plus souvent avec un éclairage de couleur bleue ou verte (sans nécessité particulière), qui vient refroidir le moteur. Résultat garanti : pas ou si peu de bruit… et les accros peuvent soutirer encore plus de puissance qu’ils ne peuvent –théoriquement en extraire-.
Il faut savoir qu’un ordinateur dégage environ 120 à 150°, d’où la nécessité de ventiler le moteur. Packard Bell devrait lancer le « iPower »  avec ce système d’ici la fin de l’année.
Si vous souhaitez vous mettre au watercooling bien avant, vous pouvez acquérir des kits à installer soit même. Les prix s’échelonnent de 40 à 1.500 euro.

Enfin, n’oubliez pas : pas de poissons rouges ! Laissez-les en fond d’écran…

Ce n'est pas le paysage qui est petit c'est la fenêtre par lequel on le regarde

Dans les pays du Nord de l’Europe, les occupants des logements collectifs ou individuels disposent de grandes baies vitrées, en France beaucoup moins. Certes ces pays ont une déperdition de lumière l’hiver… moins ici !
Par contre, lorsque vous effectué un bilan thermique pour votre habitation, il vous ait dit qu’il faut réduire la surface des baies vitrées à cause des déperditions caloriques. Pourtant ces pays sont des champions de l’économie d’énergie en habitats collectifs ou individuels…bien que les hivers soient plus froids qu’ici…
Les techniques des baies sont plus ou moins les mêmes. Alors est-ce dans notre culture de nous enfermer sur des « petites » baies ? Nous ne sommes pourtant pas un pays du sud de l’Europe (où la chaleur peut être quant à elle un obstacle).
Pourquoi les français s’enferment-ils autant ?
Peur d’être vu ? Peur de voir ?
Souvent le français manque d’ouverture…socio culturelle… socio politique… hum… normal, à petites baies, petites ouvertures…
Vivons caché, vivons heureux. C’est pourtant par la fenêtre que nous contemplons le monde.

Vous avez dit « doxa » ?

Les nouvelles formes de communication conduiraient à un règne de l’opinion, et donc en extrapolant à l’exhibitionnisme, à la réactivité et à la précipitation.

C’est en tous cas ce à quoi réfléchit Norbert Bolz, philosophe et professeur en sciences des médias à l’Université de Berlin.
Dans son ouvrage Weltkommunication, il expose les dangers de l’exposition des existences individuelles au « Monde entier » et des dérapages que celle-ci entraîne dans les perceptions de « notre Monde ».
Ainsi, par le biais des blogs et autres sites de pages personnelles, les internautes – et surtout les ados (Cf. le succès de Skyblog) affichent leur existence, leur « moi » par une représentation de soi qui va, parfois, au-delà des limites de qu’ils auraient pu s’imposer sans l’aide d’Internet.
Hier encore, ces ados se construisaient leur identité à travers le seul regard des autres, dans la rue (mode, marques). Aujourd’hui, ils (auto)subissent ce décalage par un transfert du consommateur qu’ils sont en devenant un acteur, voire un producteur. Les nouveaux médias présentent un tel attrait qu’ils leur aient alors difficile de résister. Les adultes ne sont pas en reste, ne vous inquiétez pas. Seule l’objectif (mature) en vue d’une manipulation  –positive autant que négative– reste différente d’un jeu d’acteur d’ado.
La communication de masse serait-elle alors en passe de se démocratiser, de se libérer ?
Internet reste à ce jour dans sa phase « c’est nouveau ». C’est un média qui se cherche encore. C’est un média qui cherche ses applications.
Comme un grand nombre d’« invention », Internet a commencé par la technique, et aujourd’hui ses acteurs cherchent ce que l’on peut en faire.
Pour Norbert Bolz, il n’y a pas de démocratisation, mais simplement un phénomène de « doxa ». Mais qu'est-ce donc ?